En effet c'est en mars 2017 que le Parlement européen avait accepté de lever son immunité. Malheureusement, elle est entre temps élue députée au Palais Bourbon en juin. Alors, aucune poursuite, mesure coercitive ou privative de liberté ne pouvait plus être prise à son encontre sans la levée de son immunité parlementaire.
Aujourd'hui, c'est chose faite. La Justice française peut faire son travail en respectant évidemment les privilèges et immunités de la députée.
C'est à cette même règle que la justice doit se plier au Sénégal en libérant d'office Khalifa Sall avant de faire procéder, le cas échéant, à la levée de son immunité parlementaire.
Babacar Gaye, ancien député PDS