«À l'état actuel, M. Ousmane Sonko ne figure pas dans le fichier électoral. Le défaut de présence sur le fichier électoral ayant été le fondement de la position de la DGE, vous conviendrez que celle-ci ne puisse évoluer actuellement sur cette question», avait répondu Thiéndella Fall à Doudou Ndir. Les avocats de Ousmane Sonko viennent réagir.
En effet, dans leur document, adressé à la Céna, que vous pouvez visionner ci-dessous, les conseils du leader des «Patriotes» lui demandent d’ «Ordonner à la Direction de l'Automatisation du Fichier d'avoir à réintégrer le requérant dans les listes électorales, si ce n'est déjà fait depuis la signification de la décision à la DAF, laquelle signification lui a été faite avec commandement d'avoir à réintégrer le requérant par exploit d'huissier les 19 et 20 octobre 2023, et ce, sans délai, en vertu de l'article L43 du Code Electoral».
Puis, ils demandent au Président Doudou Ndir et ses services d’user du pouvoir de substitution qui est conféré à leur structure par la Loi pour «confectionner des fiches de parrainage et de les remettre ensemble avec la clé USB ainsi que tout autre outil nécessaire à la collecte des parrainages, au mandataire» de Ousmane Sonko.
Aussi, ils demandent à la Céna d’informer le Conseil Constitutionnel de la situation particulière du candidat Ousmane Sonko de ce que le refus prolongé de la DGE de se conformer aux décisions cause à ce dernier un préjudice qui peut se révéler irréparable, en ce sens qu'il bénéficiera de bien moins de temps de collecte de parrains que les autres candidats.