Selon nos confrères du journal l'AS est la "croissance démographique du Sénégal et la création du département de Keur Massar", s'est justifié le ministre de l'Intérieur, Antoine Félix Diome. L'objet de la rencontre était alors de trouver les voies et moyens de s'adapter à la nouvelle situation car, d'après le code électoral, il "y a des départements qui doivent passer d'un à deux députés, à cause de l'augmentation de leurs populations. A côté d'eux, celui de Keur Massar, récemment créé, doit également être servi. Ainsi, plusieurs possibilités ont été étudiées."
"Ou bien on maintient le nombre de députés et on réduit le quota de certains départements qui avaient beaucoup de députés à l'image de Dakar, Pikine, Mbacké et autres. Ou bien, on diminue le nombre de députés de la diaspora pour combler le gap. Ou on diminue la liste proportionnelle (nationale). Ce sont des possibilités qui existaient", a expliqué Déthié Faye du pôle des non-alignés. Mais finalement, un consensus a été trouvé et les parties prenantes sont tombées d'accord sur l'augmentation du nombre de députés (07).
Autrement dit, les parlementaires vont passer de165 à 172, à l'issue des prochaines élections électorales.