Il s’agit d’un procès politique. Khalifa Sall est entré en politique très jeune. Il est connu pour être très poli. En réalité connu pour être très poli. Je parle sous le contrôle de Serigne Mansour Sy Djamil et de Cheikh Bamba Dièye qui dit que Khalifa est un homme de principe. Il est à la tête de plusieurs associations. Je voudrais faire un bref rappel de la procédure.
Celui qui est là et qui pense être partie civile n’en a pas les qualités. Sur le règlement numéro 5 de l’Uemoa, lorsque le procureur dit qu’il n’y a pas eu d’arrestation et il a envoyé un soi-transmis, moi, je dis qu’il en est autrement. L’ordonnance de renvoi a pris mot pour mot le réquisitoire. Le réquisitoire, lorsque le procureur le faisait, il avait un papier calqué.
Et, le Doyen des juges la repris. Le réquisitoire comporte 13 pages, l’ordonnance de renvoi 14 pages. Soit une page de plus. La différence, c’est le chapeau. M. le président, cette nullité est imparable. Et le procureur dans son développement ne manque pas de relever. Dans son développement lui-même, il s’est trahi en parlant d’enquête. Donc c’est imparable.
La seconde exception est l’irrecevabilité de la constitution de partie civile de l’Etat. Ce procès a commencé en janvier et l’Aje a attendu le 7 février après qu’on a plaidé les exceptions pour produire des pièces de la Senelec pour dire qu’il doit être là. Cela ne prouve en rien la constitution de partie civile.
Je voudrais faire une revue des points saillants du réquisitoire du procureur de la République. Je ne peux pas dénombrer combien de fois le procureur a dit ici que tout ce que la défense touche est de l’or pour lui. Ce qui veut dire que depuis le début, qu’il ne puisse pas asseoir les chefs d’inculpation, sur lesquels nous sommes ici.
Pour l’Aje celui que mes confrères appellent force tranquille, je l’ai connu pertinent mais cela n’a pas été son cas dans cette affaire. Il nous a plutôt servi un cours de comptabilité publique. En s’évertuant à démontrer qu’il ne s’agit pas de fonds politiques, il nous prouvait le contraire.
De Mbaye Touré jusqu’à Ibrahima Yatma Diaw, il est évident que le délit de blanchiment n’est pas fondé. Et il y a trois éléments. Et aucun de ces éléments n’a été établi. Il n’y a pas une quelconque preuve qu’il y a eu entre les prévenus une concertation. Vous les relaxerez purement et simplement. M. président je vous ai entendu dire qu’il y a une vie après ce procès. Pour vous dire en tout état de cause de relaxer les prévenus purement et simplement.