Aussitôt, plusieurs dizaines de milliers de manifestants indépendantistes ont salué cette annonce par des clameurs de joie dans les rues de Barcelone.
Dans ses attendus, la résolution demande à l'exécutif catalan de négocier la reconnaissance de l'indépendance à l'étranger, même si aucun État n'a manifesté son soutien aux séparatistes. Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a réaffirmé que "L'Espagne restait (la) seule interlocutrice" de l'Europe.
Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a immédiatement réagi sur Twitter en promettant de "restaurer la légalité" en Catalogne.
Le dirigeant conservateur a demandé à tous les Espagnols de "garder leur calme", alors que le Sénat autorisait au même moment la mise sous tutelle de la Catalogne et étudiait la destitution de ses dirigeants indépendantistes, dont le président de la Généralitat, Carles Puigdemont.
La dernière tentative de la Catalogne pour déclarer son indépendance remonte à 1934, lorsque le président de l'époque Lluis Companys avait proclamé une "République catalane" au sein d'une "République fédérale espagnole".