Cette décision est survenue, dans la soirée de mardi 5 juin, quelques heures après une mobilisation devant le terrain d’entraînement de la sélection argentine à Barcelone, où des militants palestiniens ont brandi un maillot de l’équipe maculé de peinture rouge sang et ont apostrophé les joueurs, en les sommant de ne pas participer à la rencontre.
Un incident qui a, semble-t-il, marqué les Sud-Américains. Le ministre des affaires étrangères argentin, Jorge Faurie, a ainsi fait savoir qu’ils « ne souhaitaient pas jouer le match » : « Même le sélectionneur a demandé qu’il n’y ait pas d’autre rencontre et que la sélection se concentre sur le premier match en Russie, le 16 juin. »
Selon M. Faurie, « la campagne qui est devenue virale dans les médias, de menaces aux joueurs, de maillots avec du sang, de menaces à des proches », a pesé dans la balance.