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Le journaliste Aliou Ndiaye, plutôt wadophobe qu'analyste politique

TRIBUNE LIBRE
Mardi 28 Août 2018

Le journaliste Aliou Ndiaye, plutôt wadophobe qu'analyste politique
Par Adama Sadio
 
Dans l’émission «Face to Face» de la TFM, Aliou Ndiaye s’est moins exprimé en journaliste analyste politique qu’en "wadophobe" primaire et proche du régime de Macky Sall.

C’est avec beaucoup de peines et de déceptions que j’ai suivies l’émission « Face to Face » sur la TFM. L’invité de ce jour, le journaliste Aliou Ndiaye a eu beaucoup de difficultés à rendre scientifique son analyse de la vie politique sénégalaise. «Karim Wade n’a pas une représentativité électorale et n’a pas de carrière politique» affirme-t-il. Une analyse biaisée. 

Aimons-le ou détestons-le, mais ayons le courage intellectuel de reconnaître qu’entre 2011 et 2018, le regard de l’opinion sur Karim Wade a considérablement évolué. Le pestiféré d’hier est très adulé aujourd’hui par une partie non négligeable de l’opinion publique sénégalaise.

A propos d’Idrissa Seck, le journaliste Aliou Ndiaye est catégorique: «Idrissa Seck connaîtra sa plus sévère défaite en 2019», Ce dogmatisme à 5 mois de la présidentielle et au vu que l’opinion n’est pas statique, elle est évolutive enlèvent tout caractère scientifique à son analyse. Il accuse le leader du Pastef, Ousmane Sonko d’être «excessif» et qualifie sa démarche de «populiste». Certainement, le Monsieur Ndiaye confond discours véridique et discours va-t-en guerre. 

Ousmane Sonko me semble assez averti pour ne jamais se verser dans l’excès car l’histoire politique sénégalaise à démontrer à suffisance que l’opinion n’a jamais été favorable aux acteurs politiques radicaux et insolents. Amath Dansokho et Talla Sylla en sont de parfaites illustrations. Et reconnaissons que Sonko et Pastef contribuent bien à l’amélioration de la qualité du débat politique sénégalais et innovent, à bien des égards, dans la manière de faire de la politique sous nos cieux.

Le président candidat Macky Sall, quant à lui, peut dormir sur ses lauriers car «devant, c’est maïs» pour reprendre le slogan du Président Gbagbo Laurent. En fait, pour le journaliste Aliou N’Diaye «Macky va gagner en 2019 (…) il n’a pas d’adversaires sérieux». 

Autrement-dit, Prési vous pouvez être moins obsédé par un second mandat, n’utilisez plus l’appareil d’Etat contre vos adversaires, cessez d’être un guichet automatique de banque et honorez le statut de vitrine démocratique du Sénégal en Afrique. Bon pardon, j’oublie que pour l’analyste Aliou NDiaye, «la démocratie sénégalaise est en bonne santé».

Pourtant pas besoin d’être Montesquieu pour comprendre que le plus grand tort que Macky Sall ait porté à notre pays est d’avoir réussi à faire du Sénégal une démocratie mensongère.

Tout compte fait, Aliou NDiaye s’est moins exprimé en journaliste analyste politique qu’en wadophobe primaire et proche du régime de Macky Sall. En 2005, Aliou N’Diaye, directeur de publication du quotidien L’Observateur d’alors, a été condamné par le tribunal de Dakar à trois mois de prison avec sursis pour diffamation sur la personne de Karim Wade. 

Apparemment, cette condamnation lui reste encore en travers de la gorge. Ses accointances avec le pouvoir actuel sautent à l’œil nu et sa nomination comme directeur de cabinet du ministre porte-parole du gouvernement Seydou Gueye en juillet 2015 en est la preuve. Le problème du Sénégal, c’est aussi ces personnes qui se font passer pour des analystes politiques alors qu’elles ne font qu’objectiver leur subjectivité en déshonorant ainsi la science.
 

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