Ainsi, le Président Sall a semblé décrypter le message de refus qui avait tendance à conquérir les masses. Les Sénégalais, constate-t-on, approuvent la décision du Président Sall, interdisant la tenue des rencontres des maçons sur l’étendue du territoire national.
Suite à cette interdiction formelle, les Maçons ont délocalisé les 26es Rencontres Humanistes et Fraternelles Africaines et Malgaches qui étaient prévues le vendredi 2 au samedi 3 février 2018, au Congo.
Les populations du Sénégal qui voyaient à travers ces rencontres, une offense à leurs consciences, peuvent jubiler. Puisque, certains étaient choqués d’apprendre l’ouverture du Sénégal à des loges aux pratiques douteuses, qui engagent les jeunes générations, attirées par le pouvoir et l’argent facile. Mais aussi, la liberté d’action et de jouissance qui permettent aux adeptes de vivre une vie sans contrainte, de disposer d’une liberté d’action et de mouvement. Cette vision, considérant l’Islam ou le Christianisme comme une contrainte, semble détourner et orienter la nouvelle génération vers ces loges
Avec l’annonce de ces rencontres, les contestataires se posaient la question de savoir comment un tel événement peut-il se tenir dans un pays comme le nôtre. Puisque, le pays s'est toujours, targué d’être un pays laïc avec une forte prédominance religieuse, musulmane et catholique. Même s’il existe quelques poches d’athées ou de non croyants, la pratique des religions, les Mosquées et les Eglises jouent un grand rôle dans la vie des Sénégalais.
Est-il nécessaire de rappeler que des érudits, très engagés, y ont œuvré âprement pour l’implantation de l’Islam, cohabitant pacifiquement avec le christianisme. Et, ces deux entités religieuses prédominantes, sont ancrées depuis belle lurette dans les cœurs des croyants sénégalais.
Aujourd’hui, avec l’interdiction formelle de tenir ces rencontres en terre sénégalaise, l'Etat et son ministère de l'Intérieur, garant de la sécurité publique et du culte, sont en phase avec les attentes des populations…
Source : Leral