Ces derniers ont, au cours d’une conférence de presse, mis sur pied «l’initiative pour des élections démocratiques au Sénégal», dont l’objectif est «d’exiger l’instauration d’une véritable démocratie électorale au Sénégal».
Ladite Plateforme œuvrera, selon Mamadou Lamine Diallo, le porte-parole du jour, pour une distribution transparente des cartes d’électeurs par des Commissions, conformément aux dispositions du Code électoral.
Ceci, dans le respect de la loi, l’implication des Partis et des structures de contrôle du processus électoral, la publication des listes électorales des bureaux de vote, au plus tard, en juillet 2018…
En outre, ajoute-t-il, «l’initiative exigera un Code électoral expurgé, notamment, des modifications honteuses introduites subrepticement par le Gouvernement, tout juste avant les élections pour sécuriser les fraudes. Mais aussi, la séparation des votes des civils et des militaires pour supprimer l’usage abusif des Ordres de missions.
Sans oublier, entre autres, la nomination de juges indépendants, en lieu et place du Conseil Constitutionnel pour la proclamation des résultats, la mise en place d’une Haute autorité indépendante de l’Administration pour jouer, à la fois, le rôle de régulateur de la démocratie et d’organiser les joutes électorales. Mais aussi, d’une Commission arbitrale tripartite désignée conjointement par le pouvoir, l’opposition et la société civile».
«Ledit document a, d’ailleurs, été remis au président de la République Macky Sall, avant d’être rendu public», précise-t-il. L’opposition, qui a porté sur les fonts baptismaux cette structure, a annoncé qu’une marche nationale sera, à cet effet, organisée, vers la fin du mois de janvier prochain.
Avec Actusen