Pour l’ancien maire de Kédougou, les résultats obtenus sont le fruit d’une longue lutte pour la défense des intérêts de sa ville.
« Il y a deux sortes de leader : y a des leaders qui sont fabriqués par la presse et qui sont très souvent visibles sur les plateaux ; et il y’en a qui sont fabriqués par leurs communautés. Je n’ai jamais cessé de me battre pour Kédougou », déclare-t-il.
Partant de là, l’ancien ministre de la communication déplore que « des ennemis et adversaires politiques fabriqués artificiellement par le biais de l’argent » fussent dressés devant lui pour le « déstabiliser » en 2014.
Selon le président directeur général de l’Institut africain de management, la véritable lecture, c’est de lire la frustration de ces populations.
« Le bilan (de Macky Sall) s’il était satisfaisant pour nous, les populations allaient voter Benno Bokk Yakaar. De Senghor à Wade les fils de Kédougou ont toujours participé à l’effort de développement de cette nation. Cinq ans sans aucun fils de Kédougou dans les différents gouvernements successifs. Aucun fils de Kédougou nommé à la tête d’une société nationale. Aucun fils de Kédougou dans aucune ambassade…Kédougou et Saraya c’est le même vent de frustration », laisse-t-il entendre.