Condamné en 2015 par la CREI à six ans de prison, cette condamnation étant définitive, le fils de Wade n’a aucune chance d’être président de la République un jour, si on s’en tient au propos de l’enseignant chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop qui s’appuie sur le Code électoral sénégalais qui fixe les limites.
L’article L. 31de la loi électorale sénégalaise indique les personnes interdites à s’inscrire sur la liste électorale.
« Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale : les individus condamnés pour crime ; ceux condamnés à une peine d’ emprisonnement sans sursis ou à une peine d’ emprisonnement avec sursis d’ une durée supérieure à un mois, assortie ou non d’ une amende, pour l’ un des délits suivants : vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiants, détournement et soustraction commis par les agents publics, corruption et trafic d’ influence, contrefaçon et en général pour l’ un des délits passibles d’ une peine supérieure à cinq (05) ans d’emprisonnement ; ceux condamnés à plus de trois (03) mois d’ emprisonnement sans sursis ou à une peine d’ emprisonnement d’ une durée supérieure à six (6) mois avec sursis…», déclare le spécialiste en droit pénal.
L’enseignant poursuit Karim Wade est concerné par le cas des personnes condamnées à plus de 5 ans de prison.
Et seule une mesure d’amnistie peut lui permettre de retrouver son droit électoral. «La loi électorale est simple : pour être élu, il faut être électeur et comme Karim Wade ne peut pas être inscrit, il ne peut plus prétendre à un mandat civique au Sénégal .
« Avant d’être candidat, il faut déposer un casier judiciaire vierge et celui de Karim Wade contient déjà une condamnation de plus de cinq ans ferme » soutient t-il.