Pharaon s’était auto-proclamé Divinité et sous la direction de Hamman, les soldats et le peuple se prosternaient devant lui.
Hamman était son conseiller et l’architecte de ses projets les plus insensés comme celui de construire une tour qui irait jusqu’au ciel pour lui permettre d’aller «toiser» le Dieu de Moise.
Par la voix du Prophète Moussa (Moise) aleyhi salam, Allah SWT fit cette proposition à Pharaon :
«Qu’il cesse de se proclamer divinité, reconnaisse Allah SWT comme Seul et Unique Dieu, en contrepartie son pouvoir et sa royauté ainsi que ses richesses seront préservés et cerise sur le gâteau il aura le paradis comme récompense conformément à la promesse faite par Allah SWT aux croyants.
Pharaon décida alors de consulter son conseiller Hamman avant de prendre cette décision.
Hamman lui fit part de son étonnement et de sa déception en ces termes :
«Tout le monde se prosterne à tes pieds et te reconnaît comme Divinité légitime. Tu as proclamé au peuple que tu es Dieu et il t’a cru sans réserve. Comment pourras-tu regarder ce peuple dans le blanc des yeux pour lui dire que tu n’es pas Dieu ?
Vraiment le peuple sera déçu de ton renoncement».
Alors Pharaon influencé par son conseiller Hamman, déclina cette offre et s’entêta ce qui conduisit à sa perte avec les conséquences que l’on sait.
Le tailleur constitutionnel, ou plutôt le styliste constitutionnel de la République, le Professeur Ismaila Madior Fall, qui murmure à l’oreille du Chef de l’Etat a décidé d’entrer dans l’histoire politique du Sénégal à reculons et par la fenêtre.
Il est, à l’image de Hamman, l’architecte de ces projets de loi les plus insensés qui vont assurément « couler » le président.
Cette loi sur le parrainage qu’on veut faire passer contre vents et marrées à quelques encablures des élections n’est ni plus ni moins qu’un vilain et grossier piège à cons.
Les arguments brandis çà et là (suppression des candidatures fantoches, rationalisation, réduction du coût des élections etc...) peuvent facilement être battus en brèche.
Revisitez l’historique des élections présidentielles au Sénégal comparativement à ce qui se passe ailleurs et comptabilisez à chaque fois le nombre de candidats pour vous rendre compte que c’est un faux débat.
Pourquoi refuser le bulletin unique si on veut réellement réduire les coûts et rationaliser ?
Pas besoin d’être diplômé de polytechnique ou d’avoir fait Maths sup pour comprendre que c’est un piège à cons.
Mamadou Mansour Diouf