L’héritage du régime PDS est élogieux à plus d’un titre. Effectivement, la dette du temps du Président WADE était importante mais elle avait le mérite d’être utile, de financer le développement et d’être bien orientée. Nous allons le démontrer.
Sur un mandat de 12 ans, de 2.000 à 2.012 le Sénégal en est arrivé à un endettement de 42,9%.
Selon la Banque Mondiale, le Président SALL, avec ses projets pharaoniques comme le TER qui n’est pas rentable, sur 7 ans, s’achemine vers le taux fatidique de 70% qui est la norme communautaire qu’il ne faut pas dépasser.
Pourquoi le Président WADE s’est endetté ?
Réponse : Pour financer le développement !
Depuis les indépendances, avait-il dit, on a dépensé des sommes énormes pour le développement. Je crois que c’est cela aussi qu’il faut analyser comme base de départ, pour parvenir à l’idée de financement innovant, à l’idée d’investissement innovant. S’il n’y a pas d’innovation dans l’investissement, le résultat sera le même : on n’avance pas, on stagne. Beaucoup de pays finance des projets, croient avancer alors qu’ils stagnent. Il faut donc réfléchir sous cet aspect de l’avancement, de la stagnation et du recul. Tels sont les propos de Son Excellence Maître Abdoulaye WADE, Président de la République du Sénégal, professeur d’économie qui a lancé l’idée des projets innovants. C’est ainsi que Son Excellence, dans une optique keynésienne des ‘’grands travaux’’, a lancé le 20 novembre 2008, le concept des Très Grands Projets (TGP). Le Gouvernement du Sénégal, à travers la conduite éclairée du Président WADE, a affirmé sa volonté de placer les TGP au cœur de la problématique de développement économique et social de la Nation. Les TGP, avait-il dit, doivent contribuer à accélérer la croissance pour relever tous les défis dans un monde caractérisé par la vitesse, l’objectif étant de faire du Sénégal le premier pôle d'attraction de l'investissement dans l'UEMOA, à travers une économie ouverte et dynamique. Affronter la crise, assurer l’emploi des jeunes et conforter l’avenir des sénégalais, tel est le défi que le Président WADE a dû relever en initiant les GP et les TGP.
Dans cette perspective, un grand nombre de projets ont été initiés, avec un niveau d’investissement élevé, garant d’emplois et de réalisations structurantes. Cette initiative a agi avec effet de levier sur l’économie du pays et a permis d’engager des investissements colossaux.
Mais auparavant, il y a eu l’initiative du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD) qui se présente comme une stratégie pour assurer à l’Afrique un développement durable au 21èmesiècle. Il s’agit de combler dans le court terme, les écarts ou gaps fondamentaux qui séparent l’Afrique du monde développé. Le NEPAD retient comme des priorités, ce qu’il appelle les secteurs, sortes de fondements sans lesquels, il n’y a aucune possibilité de développement. Les projets ci-dessous sont classés selon ces secteurs :
SUR LE PLAN ECONOMIQUE ET DU DÉVELOPPEMENT |
Agriculture |
Le Plan REVA |
Les Bassins de Rétention |
La GOANA (Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance) |
Environnement |
Le Programme Spécial « Écos Village » |
Les Aires Marines Protégées |
Le Projet de construction de logements sociaux, de lutte contre les inondations et les bidonvilles (Plan Jaxaay et Super Jaxaay |
La Grande Muraille Verte |
Éducation |
Bourses et aides à tous les étudiants |
40% du budget national consacré à l’éducation |
La Case des Tout Petits |
Les Cyber Cases |
L’Université du Futur Africain (UFA) |
Le Lycée National des Jeunes Filles |
La Maison de l’Outil Salué par le corps diplomatique. l’Ambassadeur de l’Autriche a souhaité que son pays ait l’honneur de financer la première unité. |
Santé |
Le Plan Sésame |
L’Institut National du Cœur |
La gratuité des Anti Rétroviraux (ARV) au Sénégal |
Le Projet Hôpital « DALAL DIAM » |
L’Initiative « Médecins sans blouse » La lutte contre la contrefaçon et les faux médicaments (santé) |
Social |
La maison de la presse |
Infrastructures |
Les travaux de réhabilitation de la Route Nationale 2 tronçon : Richard Toll- Ndioum-Thilogne- Ourossogui |
Les travaux de réhabilitation de la Route Nationale 6 tronçon : Ziguinchor-Vélingara-Manda Douane- Tamba |
Le projet d’Autoroute Dakar/Bamako |
La liaison ferroviaire Dakar-Bamako |
La liaison Autoroutière Dakar-Freetown-Mano River |
Le projet de Développement des Aéroports du Sénégal |
La Compagnie Aérienne Sénégal AIRLINES |
L’Unité Ouest Africaine de Fabrication de Gros Porteurs |
Le Projet de Réalisation d’une Zone Économique Spéciale Intégrée (ZESI) de Dakar |
L’Autoroute à Péage Dakar/Diamniadio |
La Cité des Affaires |
L’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) |
Le Port du Futur |
La Nouvelle Ville, future capitale politique et administrative du Sénégal |
Les Accords de Partenariat pour le Développement (APD) |
Énergie |
Le Développement des Énergies Renouvelables avec, en tête, le solaire |
La WADE Formula |
Le Projet « Énergie solaire pour toute l’Afrique |
le Plan Takkal |
Social |
Le Fonds de Solidarité Numérique |
L’Initiative « Badiénou GOKH » |
Le Programme « Une Famille, un Toit » |
Culture |
Le Monument de la Renaissance Africaine |
Le Parc des 7 merveilles (le Grand Théâtre National, le Musée des Civilisations noires, la Bibliothèque Nationale, les Archives Nationales, le Musée des Arts Contemporains, l’École d’architecture et la Place de la Musique) |
La place du souvenir africain |
l’Aquarium Géant de Dakar |
Le Planétarium de Dakar |
Le 3ème Festival Mondial des Arts Nègres |
La commémoration de la journée du tirailleur |
Réglementation financière de l’UEMOA
Politique de l’endettement public
Gestion de la dette publique
Pour rappel, dans le cadre de la coordination des politiques d’endettement à l’échelle communautaire, le conseil des ministres de l’UEMOA a adopté, lors de sa session du 04 juillet 2007 à Dakar, le règlement n° 09/2007/CM/UEMOA portant cadre de référence de la politique d’endettement public et de gestion de la dette publique dans les Etats membres de l’UEMOA. Ce règlement comporte un certain nombre d’obligations pour les Etats, notamment : - l’élaboration d’une politique d’endettement précisant les orientations globales en matière d’emprunts publics extérieurs et qui sera annexé à la loi de finance 2009 ; - la mise en place d’un système d’information en vue d’assurer une plus grande transparence dans la gestion de la dette ; - la mise en place d’une structure de coordination de la politique d’endettement et de gestion de la dette publique. Donnant suite à ce règlement, le Sénégal d’Abdoulaye Wade a, par Arrêté Ministériel N° 05889 du 07 juillet 2008, créé un Comité National de la Dette Publique (CNDP) qui a pour mission, entre autres : d’élaborer, de coordonner et de suivre la mise en œuvre de la politique nationale d’endettement et de gestion de la dette publique ; - de veiller à la mise en cohérence de ladite politique avec les objectifs de développement et la capacité financière de l’Etat ; - de mener les analyses de viabilité de la dette publique et de la soutenabilité des finances publiques .Ainsi, conformément aux engagements vis-à-vis des Institutions de Brettons Woods l’analyse semestrielle de la viabilité de la dette publique, qui était jusqu’ici dévolue au Comité National de Politique Economique (CNPE) devient une des missions du CNDP.
Depuis l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative Pays Pauvres Très Endettés,( PPTE) en 2004, qui avait marqué la sortie du pays de la situation de non soutenabilité de la dette publique, le Président WADE a porté une attention particulière au suivi de l’évolution de la dette afin de ne pas retourner à la situation d’avant 2000. C’est ainsi qu’une analyse de viabilité de la dette (AVD) est effectuée semestriellement par le Comité National de la Dette publique (CNDP), et à chaque fois que de besoin notamment avant d’effectuer une action d’envergure comme les émissions d’obligations sur les marchés financiers internationaux.
La dette publique totale s’est reconstituée à un rythme assez soutenu depuis les annulations issues des initiatives PPTE et Initiative d’Allègement de la Dette Multilatérale (IADM). Les tableaux ci-dessous donnent une idée de l’évolution du stock de ladite dette du régime APR et du budget.
Tableau 1 : Situation de la dette publique totale en milliards de FCFA
Dates | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 |
Montants de la dette | 3076,2 | 3341,7 | 4112,9 | 4597,6 | 5428,5 | 5530,1 |
Tableau 2 : Taux d’endettement (Dette publique totale / PIB ≤ 70%)
2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 |
42,9% | 45,7% | 54,4% | 57,1% | 62,3% | 65% |
Tableau 3 : Evolution du budget du Sénégal en milliards de FCFA
2000 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 |
516,6 | 2300 | 2513 | 2732 | 2869 | 3022 | 3060 | 3709 |
Remarques : Entre 2000 et 2012, le budget a été multiplié par 4,45.
Entre 2012 et 2018 Le budget a été multiplié par 1,6. Il n’a même pas été doublé.
A noter que le Président WADE a dû faire face à trois crises : crise énergétique, financière et alimentaire qu’il a eu à juguler avec succès grâce à son génie.
En 2013, le ratio du montant total de la dette publique par rapport au PIB a atteint 45,7%, contre 26,1% en 2008. En outre, le pays s’oriente de plus en plus vers le marché international des capitaux avec un emprunt obligataire de 200 millions de dollars en 2009 qui a été racheté en 2011 par un autre de 500 millions de dollars au taux de 8,5%. En 2014, le Gouvernement a de nouveau émis un emprunt obligataire de 500 millions de dollars à un taux plus faible de 6,5%. En effet, les besoins d’investissement du pays ont augmenté avec le financement des grands travaux et projets inscrits dans le cadre du Plan Sénégal Emergent (PSE) se traduisant par une hausse de l’endettement public.
A l’issue de la 5ième mission de contrôle à Dakar, du 7 au 19 septembre 2017 prévue par l’Instrument de Soutien à la Politique Economique (ISPE) approuvé en juin 2015, le FMI s’est inquiété de l’endettement du pays. Le service de la dette, soit la somme que le Sénégal doit payer chaque année pour honorer sa dette, qui s’élevait à 24% des recettes de l’Etat en 2014 est passé à 30% en 2017.
Au mois d’avril 2017, déjà, la Banque mondiale, en marge du lancement du rapport d’Africa’s Pulse, avait attiré l’attention des autorités sénégalaises sur les dangers liés à un tel endettement gonflé par le lancement de projets pharaoniques dans le cadre du Plan Sénégal Émergent. (PSE) « La dette du Sénégal est soutenable, mais il y a des nuances. Elle ne met pas en danger la stabilité du cadre macro-économique, mais elle coûte cher », avait, déclaré l’économiste principal de la Banque.
Qui plus est, la structure de cette dette, qui est à 10 % des revenus de l’Etat, est telle qu’une augmentation de la valeur du dollar impactera sur les capacités du Sénégal à s’acquitter de ses obligations vis-à-vis des institutions financières.
Il s’y ajoute qu’avec un Programme Triennal d’Investissements Publics (PTIP) 2017-2019 facturé à 4.791, 787 milliards de F CFA, soit une hausse de 925, 714 milliards de FCFA comparativement au précédent et comprenant 722 projets et programmes, les services du Ministère de l’Economie des Finances et du Plan vont devoir beaucoup emprunter car n’ayant pas le génie d’inventer de nouvelles techniques de financement innovants.
Certes le Sénégal a vu son taux d’endettement grimper de 20 % en 2006 à près de 43 % en 2012. Des initiatives, à haute teneur sociale, comme le Plan Takkal étaient à ce prix.
Le Sénégal a émis le 16 Mai 2017 des obligations souveraines sur les marchés financiers internationaux (dénommés eurobonds) pour un montant de 1 milliard 100 millions sur une maturité de 16 ans à un taux de 6,25%. C’est la 4e émission après celle de 2009, 2011 (8,75%) et 2014 .Le niveau d’endettement du Sénégal croit à un rythme exponentiel. Selon la Banque mondiale, le ratio du montant total de la dette publique par rapport au PIB a atteint 47 % en 2013 (à noter que ce chiffre est différent de celui donné par le Gouvernement).
Notre pays est le seizième pays parmi les plus endettés de l’Afrique subsaharienne. La Direction des Prévisions et des Etudes Economiques (DPEE) indique que « l’encours de la dette publique totale est projeté à 5530,1 milliards FCFA à fin 2017, soit un accroissement de 6,7%, comparativement à 2016 ». Le Représentant du FMI au Sénégal disait en mars 2016 que «le moindre dérapage peut faire passer le Sénégal de l’autre côté de la barre». Le taux d’endettement de l’Etat du Sénégal dépasse assez largement ceux des pays comme le Mali, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.
Le service de la dette publique a évolué de 23,5% passant de 680 milliards de FCFA dans la Loi des Finances Initiale (LFI) 2017 à 839, 8 milliards de FCFA en 2018. Selon la DPEE, la dette est projetée à 6564,2 milliards de FCFA en fin 2018. Le Sénégal ne peut pas continuer perpétuellement à avoir un service de la dette qui étrangle les finances publiques. En 2017, le pays a accusé du retard s’agissant du paiement du service de sa dette alors que le PSE est en pleine réalisation. Cela pourrait conduire à l’insolvabilité du Sénégal. Donc, le Ministre de l'Economie et des Finances, Amadou BA, a beau réunir tous ses services devant les journalistes pour démentir les craintes et révélations des observateurs avertis sur le niveau d'endettement du Sénégal, mais il n’en demeure pas moins que les faits sont têtus. Nous allons bientôt dépasser les 70% pour nous retrouver mauvais élève de l’UEMOA. La situation est d’autant plus inquiétante que les emprunts ne sont pas toujours utilisés à bon escient , sinon comment justifier un financement de plus de 738 milliards de FCFA pour un TER de 57km là où le TGV du Nigéria n’a couté que 532 milliards de FCFA pour 187 km, 57 milliards de FCFA pour des lampadaires, 39 milliards de FCFA pour la réfection du Building Administratif , alors que la première partie des sphères ministérielles de Diamniadio vient d’être inaugurée.
La dette continue d’augmenter d’une manière vertigineuse alors que la croissance se situe entre 6% et 7%. En effet, la Banque Mondiale dans son rapport publié le 5 juin 2018 intitulé « perspectives économiques mondiales » indique que la croissance du PIB du Sénégal est de 6,8% en 2017. Idem en 2018 et en 2019 .Celle-ci ne sera de 7% qu’en 2020 .Or, le Gouvernement se glorifie d’un taux de 7,2% en 2017.A quel taux se fier ? C’est dire que les chiffres annoncés par le Gouvernement de Macky SALL ne sont d’aucune fiabilité. L’Etat cherche en réalité à masquer ses nombreuses incompétences et ses difficultés de trésorerie par des effets d’annonces pour divertir le peuple.
Il devrait plutôt se concentrer à trouver des solutions pour le règlement de sa longue liste de dettes qui ont pour noms :
Les 16 milliards de FCFA aux établissements privés
Plus de 80 milliards de FCFA aux enseignants depuis 2014
Dettes dues aux collectivités territoriales
Dette de plus de 20 milliards de FCFA à ECOBANK concernant la bourse des étudiants
Dette intérieure due aux entreprises
Dette due au secteur de l’énergie (293 milliards de FCFA) et qui a abouti à la signature du Décret 2018-1943 instituant une taxe parafiscale au profit du Fonds de Soutien au secteur de l’Energie dénommée « Taxe sur l’Energie à usage industriel » en date du 26 octobre 2018).
Et la liste est encore longue….. sans compter les multiples scandales politiques judiciaires et économiques qui jonchent le magistère du Président SALL dont certains peuvent être assimilés à de la haute trahison et qui ont pour noms :
1. Affaire Arcelor MITTAL. Pourquoi l’Etat du Sénégal a-t-il accepté d’encaisser de MITTAL 75 Milliards de FCFA au lieu de 2500 Milliards fixés par le Tribunal arbitral de Paris ?
2. La condamnation de Karim WADE. Pourquoi est- il le seul Ministre d’Etat à être déféré devant la CREI et condamné sur les 25 ciblés par la CREI ?
3. Affaire BICTOGO. Pourquoi l’Etat a-t-il dédommagé à hauteur de 12 milliards de FCFA la société SNEDAI de l’homme d’affaires ivoirien Adama BICTOGO naguère attributaire du marché de production des visas biométriques d’entrée au Sénégal ? (cette mesure a été effective de septembre 2012 à mai 2015)
4. Radiation d’Ousmane SONKO de la Fonction Publique
5. Le dossier du Pétrole et du Gaz avec l’implication du Frère du Président
6. Le dossier de la Traque des biens mal acquis avec la réactivation de la CREI
7. La défénestration de Nafi NGOM KEITA de la tête de l’OFNAC
8. La lettre de démission du juge DEME
9. Les interdictions systématiques de marches
10. Le « wakh wakhete »du Président concernant son mandat Présidentiel (7ans au lieu de 5ans comme promis)
11. Les pannes répétitives de machines de radiothérapie privant ainsi les malades du cancer de se soigner
12. Les fuites spectaculaires constatées lors du BAC 2017
13. Le Cadeau de la Caisse de dépôts et consignations au frère de Macky Sall. La Caisse de Dépôt et de Consignation (qui échappe actuellement à tout contrôle) a été créée par le Président WADE. Trois mois après sa création elle accusait un actif de 50 milliards de FCFA. Macky l’a offerte à son frère en le nommant à la tête. Cette grande banque sponsorise le grand bal de Youssou NDOUR ami du Président à Bercy (18 novembre 2017). En même temps, elle fidélise la Radio et la Télévision de Youssou NDOUR, les deux médias très écoutés au Sénégal.
14. La gestion du processus électoral concernant les législatives du 30 juillet 2017
15. Les financements douteux de la Fondation «Servir le Sénégal » fondation de Mme Macky Sall.
16. Ethnicisation des postes au Sénégal et dans les Ambassades
17. Le dossier du «Diesel sale» révélé le 15 septembre 2016 par l’ONG publique Eye exposant ainsi nos populations aux substances chimiques cancérigènes
18. Les membres du parti présidentiel épinglés par les corps de contrôle ne sont jamais inquiétés. Les deux exemples les plus flagrants sont : le Directeur Général du COUD, Cheikh Oumar HANNE, qui a été épinglé par l’OFNAC et l’ARMP. D’autre part, le Directeur National des Transports Routiers, El HADJ SECK NDIAYE WADE a été inculpé pour corruption en avril 2016 par le juge d’instruction du 1er cabinet sis au tribunal de grande instance de Louga puis placé sous mandat de dépôt avant de bénéficier quelques jours plus tard d’une liberté provisoire. Par décret présidentiel No 2016-985 du 13 juillet 2016, il a été nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds d’Entretien Routier Autonome du Sénégal (FERA). Il y a aussi Ciré DIA de la Poste.
19. L’affaire « Lamine DIACK »
20. La Banque de Dakar
21. Augmentation de 14 milliards de FCFA du budget 2018 de la Présidence de la République et de 48 milliards de FCFA du budget 2018 du Ministère de l’hydraulique occupé par le beau-frère du Président
22. Les accords de pêche qui ne sont pas à l’avantage du Sénégal
23. La subvention mensuelle donnée aux épouses des ambassadeurs
Heureusement que le Ministre de l’Economie des Finances et du Plan a fini par avouer le 13 novembre 2018 à l’occasion de la rencontre consacrée à la nouvelle revue du portefeuille des opérations de la Banque Mondiale que le Sénégal « fait face à des difficultés ». Difficultés qu’il tente d’expliquer par des subventions accordées à la SENELEC.
La référence récurrente à l’année 2011 s’explique car il ne faut pas oublier qu’il y avait un commando de pyromanes qui brulait le pays afin de le rendre ingouvernable.
2011 n’est pas une référence, ce qu’il faut retenir du magistère de WADE en matière d’économie et de finance ce sont, entre autres, les éléments suivants :
Le Sénégal est le seul pays à respecter de 2004 à 2006 ,7 des 8 critères de convergence de l’UEMOA.
Création de l’Agence Nationale chargée de l’Investissement et des Grands Travaux (APIX) en 2000.
Bon classement du Sénégal au « Doing Business 2009 ».
Plusieurs réformes et mesures ont été adoptées pour améliorer l’environnement des affaires.
Vote de la loi sur les « BOT » en 2004, à l’Assemblée Nationale.
Mise en place de la Commission Nationale de lutte contre la Corruption, la Non Transparence et la Concussion en 2004.
De 2000 à 2006, le taux d’inflation s’est établi en moyenne à 1,6% largement en dessous du seuil de 3% fixé dans le cadre de la surveillance multilatérale de l’UEMOA.
En 2001, le Sénégal a contribué par le plan Oméga au NEPAD, qui est un plan initié intégralement par des Africains, pour sortir l’Afrique du sous-développement dans lequel elle s’est trouvée à la suite de trois siècles d’esclavage, d’un siècle de colonisation et de plusieurs décennies d’exploitation. Le Président WADE était en charge des secteurs suivants, dans le cadre du NEPAD : infrastructures, énergie, NTICS et environnement.
Mise en place du Conseil Présidentiel sur l’Investissement (CPI) en novembre 2002, dont la mission principale est de renforcer le dialogue entre le Gouvernement et les investisseurs, afin d’accélérer le processus d’identification et de mise en œuvre des réformes propres à améliorer l’environnement des affaires.
Mise en place d’un dispositif interministériel de suivi des réformes du CPI en 2010.
En novembre 2007, le Sénégal a signé avec le FMI un nouveau Programme Economique et Financier appuyé par l’Instrument de Soutien à la Politique Economique (ISPE).
Entre 2006 et 2008, les réponses conjoncturelles apportées aux crises énergétiques et alimentaires, ont coûté à nos finances publiques un montant de 374 milliards de FCFA sous forme de subventions directes et indirectes.
Elaboration et mise en œuvre du Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP) de première génération (2003/2005) et de deuxième génération (2006/2010). La troisième génération couvre la période 2011/2015).
2005/2007 : Définition de la Stratégie de Croissance Accélérée (SCA) articulée autour de l’Axe 1 du DSRP et des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et qui intègre les programmes mis en exécution dans le cadre de l’Initiative du Millenium Challenge Account (MCA) et la Stratégie de Développement du Secteur Privé.
Adoption de la loi sur la SCA en décembre 2007 et signature de son décret d’application en janvier 2008.
En 2008, le Sénégal a été classé parmi les plus grands réformateurs du monde.
De 2001 à 2006, l’Agence de notation internationale Standard & Poor’s a attribué au Sénégal les notes« B » à court terme, et « B+ » à long terme.
Le Sénégal s’est engagé dans l’exercice PEFA qui constitue une référence internationale de mesure de la performance des Finances Publiques.
La qualité de la gouvernance économique et sociale est également consacrée par la notation de la Banque Mondiale à travers le CPIA.
Instauration depuis septembre 2001 d’un taux unique de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA).
Les 5 directives de l’UEMOA ont toutes été mises en œuvre dans les domaines de la nomenclature budgétaire, des règles de la comptabilité publique, du Plan comptable de l’Etat, du TOFE-UEMOA et de la loi organique relative aux lois de finances.
Les fonds levés grâce aux émissions obligataires ont permis de contribuer au financement du Programme d’Amélioration de la Mobilité Urbaine.
Eligibilité du Sénégal à l’Initiative PPTE en juillet 2000, et atteinte du point d’achèvement en avril 2004, ce qui a permis de mobiliser beaucoup de ressources extérieures.
L’année 2006 a été marquée par l’éligibilité du Sénégal à l’Initiative d’Annulation de la Dette Multilatérale (IADM). Elle concerne 3 organismes multilatéraux : La Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International et le Fonds Africain de Développement dont l’annulation totale du stock de dette se chiffre à 1112,8 milliards de FCFA.
En 2006, en ce qui concerne le secteur financier, l’arrivée de la Banque Régionale des Marchés (BRM) a porté le nombre d’établissements de crédits agréés à 21, dont 18 banques et 3 établissements financiers. Le Produit Net Bancaire s’établit à 133 milliards de FCFA en 2006. Les crédits au secteur privé se sont établis à 1246 milliards de FCFA.
Augmentation record des recettes douanières : de 192 milliards de FCFA en 2000 à 459 milliards de FCFA en 2010.
Recours de plus en plus au marché monétaire et financier de la sous-région contrairement aux avances statutaires qui avait entraîné un niveau d’endettement de l’ordre de 73 milliards de FCFA avant l’Alternance.
Institution de la Contribution Globale Unique (CGU) pour élargir l’assiette aux Petites et Moyennes Entreprises (PME).
35 mesures dégagées lors du Conseil Présidentiel sur l’Investissement (CPI) de Mai 2004 qui ont été à la base de la révision du Code Général des Impôts en 2004.
Baisse de l’impôt sur les sociétés de 35 à 33% en 2004 puis à 25% en 2006 afin de rendre plus attractif l’investissement dans le pays.
Baisse du taux du droit progressif pour l’imposition des revenus salariaux de 13 à 11%.
Programme spécial de recrutement de 15000 agents dans la Fonction Publique.
Programme d’amélioration de la rémunération des fonctionnaires étalé sur 3 ans (2004/2006).
Installation du logiciel SIGFIP de gestion des finances publiques en 2004.
Code des obligations de l’Etat réformé en 2006.
Code des marchés réformé en 2007.
L’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP) et la Direction Centrale des Marchés Publiques (DCMP) ont été rendues opérationnelles en janvier 2008.
Le système national de passation des marchés publics a fait l’objet d’une deuxième revue externe en janvier 2009, jugée satisfaisante en référence aux critères de l’OCDE en la matière.
La Gestion Axée sur les Résultats (GAR) est en cours d’implantation dans les Ministères.
12 Ministères sectoriels sont sous Cadre de Dépenses Sectoriel à Moyen Terme (CDSMT).
Depuis 2000, il a été ainsi procédé à une rupture en passant de l’approche - projet à l’approche-programme, permettant d’inscrire dans le budget de la collectivité, les contributions des Partenaires Techniques et Financiers (PTF).
Plusieurs initiatives concernant les procédures budgétaires (Progiciel ASTER, le SIGTAS, le D - AIDA etc…) ont été prises par le Ministère de l’Economie et des Finances pour améliorer son système d’information.
Le Sénégal est le deuxième pays à bénéficier de l’African Growth Opportunity Act (AGOA) en 2003, après l’Ile Maurice.
Accords d’annulation de dettes signés avec les Pays Bas, l’Allemagne, la Belgique, les Etats Unis, l’Italie, le Royaume Uni, le Canada, l’Espagne ainsi qu’avec les Institutions multilatérales , telles que la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et l’Union Européenne. Ces annulations ont permis à notre pays de mobiliser du 22 juin 2000 à fin juin 2003, 58,1 milliards de FCFA sur son service de la dette publique, en guise d’assistance intérimaire.
Une loi introduisant les fonds de pensions privés dans le système de pensions de retraites a été adoptée en 2008.
Réorganisation des administrations fiscales et douanières avec un recrutement de 105 agents à la Direction Générale des Impôts et Domaines (DGID).
Stratégie de mise en œuvre de la décentralisation du Budget Consolidé d’Investissement (BCI) en février 2006.
Programme triennal (2003/2005) de Politiques Economiques et Financières conclu en avril 2003.
Cadre de concertation et de dialogue mis en place en 2008, notamment les rencontres trimestrielles entre le Gouvernement, les PTF et d’autres acteurs sous l’égide du Premier Ministre.
Accords – Cadre d’Arrangement des Appuis Budgétaires (ACAB) adopté entre le Gouvernement et les PTF.
Lettre de Politique de Développement du Secteur Postal signée en 2003.
Privatisation de la SONACOS finalisée en 2005.
Création de la Direction de l’Appui au Secteur Privé en 2008.
Suppression de la surtaxe SAR en décembre 2000.
Validation de la lettre de politique Sectorielle de la Micro-Finance en décembre 2004.
Revue de la loi sur les Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) en 2008.
Le cumul des inscriptions entre 2000 et 2010 établi à 15 259 milliards de FCFA est supérieur au cumul réalisé entre 1960 et 2000, avec 11 365 milliards de FCFA.
Pour augmenter le taux de bancarisation, le Sénégal a transposé dans le droit interne, la directive de l’UEMOA relative à la promotion de la bancarisation et l’utilisation des moyens de paiement scripturaux. Ainsi, toute opération financière entre l’Etat et un tiers portant sur plus de 100 000 FCFA doit être effectuée par chèque ou virement.
Le Produit Intérieur Brut (PIB) par tête d’habitant est passé de 347 700 FCFA en 2000 à 588 000 FCFA en 2010.
L’investissement privé au Sénégal est passé d’une moyenne annuelle de 464 milliards de FCFA avant 2000, à une moyenne de 1047 milliards de FCFA entre 2005 et 2009.
Concernant, les Investissements Directs Etrangers (IDE), entre 2000/2004, on note une moyenne annuelle de 70 milliards de FCFA, représentent 11% de l’investissement privé. Entre 2005 et 2009, on note une moyenne de 147 milliards de FCFA correspondant à 14% de l’investissement privé.
Lancement de la WADE FORMULA en 2006 : Son objectif est de montrer qu'en plus d'un profit confortable, les compagnies pétrolières réalisent des surprofits exorbitants, dans une Afrique qui se débat dans une pauvreté endémique. La formule vise à les inviter à participer au financement de la lutte contre cette pauvreté et au développement du continent.
Signature du MCA le 16 septembre 2009. Le compact du Sénégal lui a donné droit à 540 millions de $US (270 milliards de FCFA) destinés à la construction d’infrastructures.
Le délai de création d’une entreprise passe de 58 jours à 48 h.
A la demande du Président de la Banque Mondiale, dans le cadre de la 16 ème Reconstitution des ressources de l’IDA, accord final conclu le 15 décembre 2010, sur une enveloppe financière de 49,3 milliards de dollars grâce au Plaidoyer du Président WADE.
Dans le rapport de la Banque Mondiale intitulé : «Se connecter pour compétir en 2010 : La logistique commerciale dans l’économie mondiale», sur 155 pays, le Sénégal s’est classé 58e. Ce rapport évalue tous les deux ans l’Indice de Performance Logistique (IPL), qui permet de mesurer la performance commerciale du pays sur la base de sa logistique commerciale. Notre pays est classé deuxième en Afrique après l’Afrique du Sud et a progressé de 43 places par rapport au classement de 2007.
APD/APE : Combat du Président WADE contre les Accords de Partenariat Economique (APE). Le Président WADE a envisagé une alternative, en proposant les Accords de Partenariat pour le Développement (APD).
La double planification est une vision du Président WADE qui préconise une approche à double niveau : une centrale et une autre régionale. Dans les rôles, c’est l’administration centrale qui définit les grandes orientations du développement économique et social de la Nation dans le moyen terme, fixe les objectifs de croissance et de développement social, tout en projetant les agrégats macro-économiques et en donnant les axes stratégiques pour leurs réalisations. La planification régionale utilise les orientations données par la planification centrale comme référence, pour concevoir le développement économique et social de la région.
Concernant le secteur des assurances, le chiffre d’affaires et la trésorerie ont quasiment doublé durant la période 1995/2005.
Adoption du code minier en 2003.
Le Président WADE a conçu et fait adopter par le Sommet de l’Union africaine un prélèvement de 1,5% sur les importations de l’Union africaine qui permet d’obtenir par an 1,2 milliards de dollars qui permettront à l’Union Africaine, pour la première fois de son histoire, de ne plus solliciter les anciens pays colonisateurs pour financer notre fonctionnement. Et au même moment, certains continuent de vilipender les anciens colonisateurs. C’est honteux a dit le Président Wade qui a dénoncé cette duplicité. Avant de critiquer ceux qui nous donnent, soyons d’abord indépendants, question de dignité. C’est le sentiment de dignité qui l’a poussé à rechercher absolument un moyen qui nous rend indépendants de près de 60 ans que nous mendions l’argent des anciens colonisateurs tout en les critiquant.
Le Sénégal s’est doté d’un Schéma Directeur de la Statistique en 2007 couvrant la période (2008/2013).
Bilan pour bilan, il faut comparer ce qui est comparable. Nous sommes fiers du bilan économique du Président WADE, économiste émérite reconnu à travers le monde. Ce n’est pas pour rien que son Ancien Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie et des Finances a reçu le prix de «meilleur Ministre des Finances d’Afrique» décerné par le magazine financier et bancaire «the banker» édité par le «Financial Times».
Et que lui-même a reçu le Prix du meilleur chef d’Etat d’Afrique décerné à New York au cours d’une cérémonie présidée par le Sénateur DULLUMS, Président de la Commission des finances du Parti Démocrate Américain.
Signé : La Fédération Nationale des Cadres Libéraux,
FNCL