Les camarades du président de Bokk Gis Gis dénoncent avec énergie l’éviction de ce dernier de son poste de 8ème vice-président à l’Assemblée nationale. Sur les ondes de la Rfm, ils parlent «de forfaiture et de combine orchestrée par le pouvoir ».
« Ce qui s’est passé n’est pas sérieux ! Nous allons combattre cette forfaiture. Nous allons ester en justice parce que que tout simplement c’est une question de principe qui n’a pas été respectée par Moustapha Niasse et sa bande », a déclaré le porte-parole de Bokk Gis Gis, Moussa Diakhaté. Qui ajoute que cette affaire, c’est « encore un coup de force ».
« J’en veux juste pour preuve que la parité exige que si le Président de l’Assemblée nationale est un homme, son suivant immédiat devrait être une dame. Là, je vous renvoie à l’amendement de Aïda Mbodji du 11 novembre 2011 qui était revenu sur la suppléance et le caractère alternatif de la liste. Mais, comme le premier vice-président est occupé par quelqu’un qu’on a appelle touché-coulé, Moustapha Cissé Lô, ils ont cherché des subterfuges pour faire partir le président Pape Diop », a-t-il renseigné.
Moussa Diakhaté de poursuivre : « Mais qu’ils se le tiennent pour vérité que le président Pape Diop n’est ni de près ou de loin intéressé par des avantages ou des privilèges. Il n’a qu’une seule ambition : enlever Macky Sall à la tête de ce pays au soir du 24 février. Donc, tout cela c’est de l’intimidation, de la politique. Parce que dans ce pays, il n’y a que 2 clichés: ceux qui ont des dossiers avec la justice que le Président clignote; si vous transhumez, il met le dossier sous le coude. Si vous ne transhumez pas, on cherche à vous intimider ».