«Khalifa Sall ou Karim Wade, ces deux candidats qui ont fait l’objet de poursuites judiciaires, sont écartés même si, ce n’est pas encore définitif au moment où l’on parle de la course présidentielle, n’empêche le chef de l’Etat n’a pas réussi à les écarter totalement ». C’est l’avis du juriste français Emmanuel Desfourneaux qui souligne qu’«en réalité, ils font encore partie de l’équation électorale de 2019 même si, et ça semblerait être le cas, Karim est définitivement éliminé par le Conseil constitutionnel, il a encore une carte à jouer. Il peut se rallier tout simplement à un candidat».
A l’en croire, le Pds participe aux manifestations de l’opposition et «ça, c’est très important. Ça a pu nous renseigner sur le parrainage du Pds. Ils (les libéraux, ndlr) savent ce qu’ils font, ils connaissent leur poids électoral».
Selon l’expert et observateur, le Pds, «c’est sans doute l’un des partis politiques où l’électorat est le plus discipliné et il est évident qu’ils suivront les consignes de Karim Wade et ça peut être décisif lors de l’élection surtout au premier tour».
Mieux, conclut-il, «Ça peut permettre par exemple à Ousmane Sonko d’accéder au second tour».