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École : le syndrome de la suffisance et le spectre de la retraite intellectuelle.

TRIBUNE LIBRE
Jeudi 3 Mai 2018

L’enseignant, l’éternel apprenant, entend-on, par ci. Qui cesse d’apprendre, cesse d’enseigner, apprend-on, par là.
Cette réflexion se propose ainsi, à la lumière des assertions ci-dessus, de tirer des enseignements sur un référent du système éducatif. Aborder le système revient à analyser, sous tous les angles, les référents tels que : les entrées, les approches, les programmes, les média ainsi que les acteurs : enseignants et formateurs sujets de cette présente réflexion.
D’entrée, il est à se réjouir que le niveau pour entrer dans l’enseignement est élevé au baccalauréat. Sous d’autres horizons, la licence est le diplôme requis pour cet exercice. Mieux, des diplômes supérieur en éducation sont la condition sine qua non pour accéder à ce corps dans les pays les plus réputés dans ce secteur.

Le relèvement du niveau académique pour être enseignant au Sénégal n’est pas hasardeux. Il répond à un souci d’aptitudes intellectuelles et académiques sans lesquelles l’exercice de la fonction ne pourrait être effective. A ce jour, l’enseignant sort de l’école de formation avec un CAP, un CAEM, ou un CAES selon le centre et le diplôme d’entrée. Pour le plan de carrière, l’agent n'aura plus qu’à attendre car le temps fera l’affaire tous les deux ans.

Ce système d’avancement est clair chez les enseignants ainsi que chez les formateurs. Il serait simple et audacieux de remettre en cause l’existant pour des rêves. Toutefois, rien de grand, rien d’exceptionnel ne s’est réalisé sans les rêves, les plus fous. Cette réflexion se permet alors, en ce sens, d’ouvrir la boîte de Pandore dont nul ne peut prévoir les péripéties.

Il ne s’agira ni de renier le système d’avancement actuel, encore moins de remettre en cause la volonté intrinsèque des acteurs de se parfaire, mais plutôt de proposer une alternative fondée sur un avancement intellectuel et professionnel. En d’autres termes, un raccourci que la réflexion nommerait, à titre d’ illustration, CAP 1, CAP 2, CAP 3 ou CAEM 1, 2, 3 etc. Cela menant à de nouveaux statuts de spécialistes des didactiques, de la psychologie, de l’évaluation, de la sociologie de l’éducation dont la parfaite maitrise est le gage d’une éducation de qualité.

Ce type d’avancement nous fera doublement gagner. D’une part, l’agent progresse plus rapidement et, d’autre part, le système bénéficie d’un acteur plus outillé susceptible de souscrire à des contrats de performance.
Pour ce faire, l’Etat doit mettre à profit les TICE et promouvoir la formation à distance avec les MOOC, les ENO, les plateformes pédagogiques…
Il s’agira de faire du vécu de l’acteur un quotidien intellectuel. Ce qui, nous délivrerait du syndrome de la suffisance qui est celui de voir de jeunes acteurs prendre leur retraite intellectuelle. Nul ne peut ignorer que le dynamisme est le clair de l’éducation .

Ousmane SY, maître ès-didactique des langues
Enseignant au lycée de Mboumba

 

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