Non sans interpeller les autorités sur les 100 000 cartes du département qui ne sont pas encore éditées.
«J’interpelle le président Macky Sall qui, en 2007, a fait du forcing à Fatick pour voter parce qu’il n’avait pas sa carte d’électeur. Qu’il sache qu’il n’a pas le monopole du forcing ! », déclare-t-elle.
Avant de poursuivre : « Si on ne nous donne pas nos cartes qui nous ont coûté 52 milliards FCfa, nous allons faire du forcing dans les bureaux de vote le 30 juillet comme à Fatick en 2007. Partout où le pouvoir pense gagner, les cartes sont disponibles et, distribués à des taux très élevés.»
Poursuivant son discours devant ses militants de Nguinth, quartier de Thiès nord, Hélène Tine a trouvé inacceptable l’achat de consciences fait par les leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar.
« Des enveloppes circulent dans les quartiers de Thiès. Thiès ne peut pas être en reste de cette dynamique du pouvoir qui fait de l’achat de consciences», a-t-elle relevé.
Hélène Tine propose aux Thiessois une Assemblée du peuple et afin de montrer au pouvoir que l’acharnement ne passera plus.
« Si les Sénégalais votent pour la liste de la coalition au pouvoir, nous allons encore vers une assemblée de statut. Le peuple doit mettre fin à ce jeu. Nous demandons au peuple de donner à l’Assemblée la plénitude de son pouvoir », indique-t-elle