«L’autre jour, j’ai entendu dire qu’il nous faut un ndeëpp national. Peut-être, c’est une façon de parler mais il nous faut plus qu’un ndeëpp. Parce qu’un ndeëpp, c’est un phénomène passager. Nous, c’est sur le long terme que nous devons entreprendre une introspection dans tous les compartiments de notre société», a-t-il expliqué, tout en indexant «le mode de gouvernance politique».
outefois, «les gens pensent tout de suite à la violence politique. Non ! C’est toute la société qui est violente», s’est-il empressé d’ajouter. Du coup, interpellé sur la charte de non-violence préconisé par le Cadre unitaire de l’Islam et la plateforme Jammi Rewmi, le membre de la coalition Wallù Sénégal a soutenu, mordicus, que «le problème doit être géré de manière globale. Quand on isole la violence politique, et penser pouvoir régler ça, alors qu’on n’a pas attaqué encore une fois, je le répète, la racine du mal, on y arrivera difficilement. Même si les gens signent, ce n’est que passager, provisoire, superficiel».
«J’encourage ceux qui ont pris l’initiative. Je l’ai dit à Cheikh Tidiane Sy Al Amine. C’est bien, mais encore une fois, il faut aller au fond. Ce pays-là est stable dans un espace de l’Afrique de l’ouest de quinze États où partout règne l’instabilité. Si on n’a pas peur, si on n’a pas de soucis, c’est qu’on ne sait pas ce qui se passe. C’est là où je parle d’ajustement.»