Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a clôturé sa première session extraordinaire avec l’examen de la révision de son Règlement intérieur. Lors de cette rencontre, la présidente du Cese a fait savoir que la modification du Règlement intérieur qui est leur «outil de travail vise un certain nombre d’objectifs ayant trait à des nécessités d’adaptation et d’amélioration du corpus de règles d’encadrement allant dans le sens de l’optimisation». Selon Aminata Touré, dans ce cadre il fallait par exemple supprimer dans le Règlement intérieur, «la référence à la fonction de Premier ministre» pour «une procédure simplifiée et d’urgence». Poursuivant ses explications, la présidente du Cese informe que cela permettra à l’institution, comme prévu dans la loi organique portant sur son organisation, «de pouvoir s’adapter au rythme actuel de l’accélération de l’exécution publique». Et aussi ajoute-t-elle «d’avoir un peu plus d’animation scientifique avec des périodes d’intersession afin d’échanger avec les acteurs socio-professionnels, culturels, sportifs sur des sujets de grande importance».
Par ailleurs, lors des débats sur l’étude et l’adoption du Règlement intérieur du Cese, Birahim Seck a demandé à ce que le président et les vice-présidents du conseil soient soumis à l’obligation de déclaration de patrimoine. Une question à laquelle la présidente du Cese a tenu à apporter des précisions. Aminata Touré s’est d’abord interrogée sur la compétence du Cese à recevoir les bilans des patrons qui sont dans le bureau de cette institution. Selon elle, cela les «entrainerait dans des procédures assez complexes». Et Mme Touré d’ajouter : «Celle qui a vocation à gérer les fonds publics c’est la présidence et elle se prête à l’exercice de déclaration de patrimoine. De ce point de vue il n’y a pas de problème à ce sujet.» M. Seck avait aussi proposé à ce que le Cese soit soumis au code des marchés publics. A ce sujet, Aminata Touré a souligné que « l’essentiel de la dépense publique ce sont les indemnités des conseillers à plus de 90%». Toutefois, elle a précisé que lorsqu’il s’agit «de budget relatif à la commande publique cela relève du code des marchés».
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