Source A révèle dans son édition de ce lundi la cause de l’absence de ce dernier. Le journal rapporte qu’il «était hors du territoire national quand [ses pairs] planchaient sur le fameux décret du chef de l’État». La même source souligne que le déplacement à l’étranger du juge concerné a précédé le dépôt du recours de membres de l’opposition, soumis au Conseil constitutionnel, contestant le report de la présidentielle.
Toutefois, l’absence de Cheikh Ndiaye n’a eu aucune incidence sur la légalité de l’arrêt de ladite juridiction. Six Sages ayant siégé alors que le quorum requis pour qu’une décision soit régulière est de quatre magistrats.
Cheikh Ndiaye est l’un des deux membres du Conseil constitutionnel- avec Cheikh Tidiane Coulibaly- accusés de corruption par les députés du PDS. Ces derniers leur reprochent d’avoir accepté, contre espèces sonnantes et trébuchantes, d’écarter des candidats à la présidentielle, notamment le leur, Karim Wade, à l’étape de vérification des parrainages. Il a saisi la justice contre ses accusateurs.
Sa plainte est suivie de l’ouverture d’une information judiciaire ; laquelle a enterré la commission d’enquête parlementaire mise en place pour éclairer cette rocambolesque affaire.