Menu



“Remerciements et Appel à l’Engagement pour un Avenir Républicain” Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr Mbacké: "Il est impossible d’implanter une école publique française dans le périmètre du titre foncier de Touba" Asphixie de la presse: la CAP tire la sonnette d'alarme Qui veut tuer la presse sénégalaise? Limogeage de Cheikh Dieng : la version du délégué du personnel de l'ONAS 𝑹𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒔𝒖𝒓 𝒎𝒂 𝒗𝒊𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒄𝒉𝒆𝒛 𝒍'𝒂𝒓𝒄𝒉𝒆𝒗𝒆̂𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑫𝒂𝒌𝒂𝒓, 𝑴𝒐𝒏𝒔𝒆𝒊𝒈𝒏𝒆𝒖𝒓 𝑩𝒆𝒏𝒋𝒂𝒎𝒊𝒏 𝑵𝑫𝑰𝑨𝒀𝑬 𝒔𝒖𝒓 𝒊𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝑷𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝑴𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝑶𝒖𝒔𝒎𝒂𝒏𝒆 𝑺𝒐𝒏𝒌𝒐. Dr Aminata Sarr, directrice de la Télédiffusion du Sénégal (Tds-Sa), relève la vétusté des infrastructures et les besoins financiers nécessaires à leur renouvellement La Ligue des Imams défend Sonko: "Le Premier ministre est soucieux de notre vivre-ensemble suivant nos propres modèles et références" Monseigneur André Guèye, évêque de Thies sur le voile à l'école: "nous voulons plus de respect et de justice, nous revendiquons la liberté de mener nos activités"  Voile à l'école: Le Conseil national du Laïcat indigné par les "declarations maladroites" de Sonko

L'essentiel


google.com, pub-1148023042834496, DIRECT, f08c47fec0942fa0


Caution législatives : Désaccord entre la majorité et l’opposition

POLITIQUE
Samedi 26 Février 2022

Le camp de la majorité et l’opposition ne s’accordent pas sur les montants, quand il s’agit de fixer la caution pour les prochaines élections législatives de juillet prochain. C’est le principal renseignement sorti des interventions des acteurs politiques, à l’issue de la rencontre tenue hier à Ngor Diarama avec le ministre de l’Intérieur, Félix Diome.


Le camp de la majorité et l’opposition n’ont pu accorder leurs violons sur le montant de la caution à verser par les différentes candidatures aux prochaines élections législatives du 31 juillet prochain.  «Il n’y a pas de consensus sur le montant», a ainsi déclaré Mme Ndella Madior Diouf, chef du 300ème parti, celui de la Réconciliation nationale pour l’unité africaine, au sortir de la rencontre tenue hier par  le ministre Antoine Diome avec les partis, coalitions et candidats indépendants.
Si l’opposition exige le strict minimum, la majorité, de son côté, estime qu’il faudrait relever encore la barre. Après avoir été admise dans la salle pour écouter le discours du ministre de l’Intérieur, la presse a été sommée de quitter les lieux pour laisser les travaux se dérouler à huis clos. Après des échanges de près de deux tours d’horloge, la rencontre s’est terminée sans qu’il ait pu y avoir de consensus entre la majorité présidentielle, qui a proposé une caution de 15 millions, contre les 5 millions proposés par l’opposition.

Ndella Madior Diouf, de son côté, a déclaré militer pour une caution de 5 millions de francs Cfa. C’est l’une des conditions, selon elle, pour permettre à beaucoup de candidats de pouvoir postuler, afin d’avoir «une Assemblée nationale de qualité».
 
Elle a déploré : «Ils ont fait de ces élections du business. Un petit cercle se partage l’argent du contribuable. Qu’on cesse de faire des élections du business. Ça doit cesser.» Elle a rappelé par ailleurs : «Il y a   20 ans, sous  Abdoulaye Wade, la caution était fixée à un million» pour participer aux élections législatives.
Kalidou Niass, mandataire national de la grande coalition Gueum sa bopp, est par contre d’avis pour que la «caution soit portée à 20 millions de francs, pour décourager les candidatures fantaisistes». L’autre chose réclamée par le camp de l’opposition, c’est l’abrogation du parrainage comme le stipule la Cedeao.
 
«Le Sénégal est le seul pays où on passe par deux filtres. C’est inacceptable !», s’indigne le représentant de Gueum sa bopp.  Secrétaire général du parti nouvellement crée, Bolo ligeey Senegaal, qui a eu plusieurs conseillers au sortir des Locales, Iba Bâ a noté que cette suppression du parrainage se heurte au fait que dans un délai de six mois, «on ne peut pas toucher au Code électoral, sauf en cas de consensus».

Recueillant l’avis des acteurs politiques pour fixer la caution, le ministre   Antoine Félix Diome s’est félicité pour sa part, du bon esprit qui a prévalu lors de cette rencontre, qui s’inscrit dans une «tradition démocratique, mais que prévoit le Code électoral». Soulignant que «150 jours avant les élections, la caution doit être fixée», le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’il rendra compte au président de la République des discussions issues de la rencontre.

L’opposition redoute qu’on lui refasse «le coup des Locales». Le camp de la majorité avait penché en faveur de ses membres qui avaient réclamé que la caution soit portée à 20 millions de francs avant que la somme soit arrêtée à 15 millions, au moment où l’opposition souhaitait qu’elle soit fixée à 5 millions pour les candidats aux Locales.
 
Le Quotidien

Nouveau commentaire :

POLITIQUE | ECONOMIE | SOCIETE | CULTURE | SPORT | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV & RADIO | TRIBUNE LIBRE | CONFIDENTIEL | COUP DE COEUR | COUP DE GUEULE | PORTRAIT | LETTRE DU JOUR | VU SUR FACEBOOK | FAITS DIVERS | INSOLITE | ILS ONT OSE LE DIRE | MEDIAS | EDITORIAL | COMMUNIQUE | NECROLOGIE | PUBLIREPORTAGE | NTIC | SANTE | JUSTICE | DIPLOMATIE | DIPLOMATIE | GUEST EDITORIALISTE | ENVIRONNEMENT | INSTITUTIONS | RELIGION | EDUCATION | AGRICULTURE | PAROLE DE CAMPAGNE | Antivirus, la chronique d'Abdoulaye Der | COVID-19 | KEEMTAAN GI | Echos des Locales 2022