Plusieurs personnes suspectées d’être impliquées dans la tuerie de Boffa-Bayotte, survenue le 6 janvier dernier dans la zone de Ziguinchor (sud) ont été placées mardi sous mandat de dépôt par le procureur près le Tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud), a appris l’APS de source judiciaire.
Ces personnes nouvellement interpellées - "entre six huit" individus, selon une source - sont poursuivies notamment pour "coups et blessures ayant entraîné la mort".
S’y ajoutent quatre autres chefs d’inculpation pesant également sur eux en même temps que sur 16 autres personnes déjà placées vendredi sous mandat de dépôt, à savoir "association de malfaiteurs, assassinat, participation à un mouvement insurrectionnel et détention d’armes à feu sans autorisation".
Les derniers suspects en question, dont l’identité n’a pas été précisée par les enquêteurs, ont été auditionnés mardi après-midi par le procureur au Tribunal départemental de Ziguinchor, avant d’être transférés à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Ziguinchor vers les coups de 19 heures par un véhicule de l’administration pénitentiaire.
Au total, entre 22 et 24 personnes ont été placées sous mandat dépôt et transférées à la MAC de Ziguinchor depuis l’ouverture d’une enquête sur la tuerie de Boffa, qui a fait au moins 14 morts dans une forêt classée du département de Ziguinchor.
Un pool d’avocats a été commis par l’Etat pour assurer la défense des personnes placées sous mandat de dépôt.