C'est une position des forces armées béninoises à la frontière du Burkina Faso qui a été attaquée par un groupe armé. La ville la plus proche dans la zone est Tanguiéta, à 600 km au nord de Cotonou.
Il n'y a pas eu de revendication pour l'instant, et les Béninois ne disent pas qui les attaque. Ni l'armée, ni le gouvernement n'a communiqué sur cette nouvelle attaque – il y en avait déjà eu deux au début du mois de décembre.
Bilan actuel : un mort et deux blessés du côté forces armées béninoises, dont l'état serait stable, et deux terroristes tués, de sources béninoises. Jusqu'en début d'après-midi, on était à un assaillant tué ; la seconde victime serait un corps retrouvé lors du ratissage en cours, toujours selon les Béninois.
Plusieurs personnes rapportent que les auteurs de l'attaque auraient emporté des blessés éventuels. C'est dans cette même zone que début décembre, deux soldats béninois ont perdu la vie après une attaque terroriste.
Si l'armée n'a pas communiqué cette fois-ci, et le gouvernement non plus, donc, on apprend de bonne source que l’exécutif et la hiérarchie militaire ont multiplié jeudi les réunions.
Des troupes béninoises sont déployées en nombre dans cette région depuis de très longs mois. La nouvelle attaque intervient au moment où les chefs de corps de l'armée de terre tiennent leur séminaire annuel. Le ministre de la Défense à l'ouverture a admis que « la menace est là », comprenez sur le sol béninois.
Pour le patron de l'armée de terre, c'est désormais « vigilance et professionnalisme pour faire face ».
RFI