Cette condamnation est l’épilogue d’un acharnement politique et d’une instrumentalisation de la justice, qui ont conduit Mr Maky SALL, Président de la République du Sénégal, à dépêcher, contre le bon sens, et en violation des règles fondamentales en matière de décentralisation, une mission de l’Inspection Générale de l’Etat, pour contrôler les comptes de la ville de Dakar.
Sûr d’obtenir les résultats escomptés d’une administration (IGE), qui lui est aveuglément soumise, le Président de la République du Sénégal, s’est autorisé à saisir le Procureur de la République en lui enjoignant de poursuivre immédiatement.
Le Juge d’instruction saisi, a ouvert une information et inculpé Khalifa Ababacar SALL et plusieurs autres, tous poursuivis pour des crimes et délits graves.
Aussi bien lors de l’enquête préliminaire que durant l’information judiciaire conduite totalement à charge, le Maire Khalifa Ababacar SALL, a vu ses droits violés et ses moyens de défense ignorés.
En attendant de lire le texte du jugement inique pour en examiner les motivations exactes, son dispositif laisse transparaître que le Tribunal n’a fait que prolonger la démarche de négation du droit précédemment entamée par le Juge d’instruction, et ce, en dépit des preuves administrées de l’existence de la nature des fonds politiques en cause.
D’un point de vue juridique, le Tribunal se rendant compte qu’aucune condamnation, pour quelque infraction que ce soit, n’était possible avant qu’il n’ait écarté le caractère politique des fonds, y a procédé pour arriver à ses fins.
Bien évidemment, pour laver son honneur sali, et rétablir sa dignité entamée, le Député Maire Khalifa Ababacar SALL qui réaffirme sa foi en Dieu et sa croyance en la Justice et aux Juges respectueux de leur serment, avisera, en accord avec ses Avocats qu’il remercie, des recours éventuels contre le jugement prononcé contre lui.