Si cela est, alors le pays encourt de graves risques vu les errements incommensurables et les tâtonnements épileptiques auxquels s'adonnent le président et son attelage gouvernemental, vu le verbiage intermittent dont étaient victimes nos pauvres tympans alors grippés de déclarations acerbes sans expertise aucune teintées d'arguments aphones qui n'ont des convictions que l'innocence coupable de ceux qui les distillaient, vu les menaces incessantes brandies alors par un procureur zélé et un premier ministre aux ordres, s'exécutant tant bien que mal, car fusible il n'en est autrement, éjectable à foison.
De l'avènement de PetroTim à maintenant, beaucoup d'encre répandue, autant de salive bavée et pas moins de menaces brandies par le pouvoir car en ce temps surdité et prétentions mal placées s'étaient substituées à la clairvoyance avérée et à la prudence de circonstances dans leurs incessantes explications nécrosées car ne respectant encore moins snobant les alertes et mises en gardes de compatriotes aux expériences avérés en le domaine et se munissant d'œillères câblées sur les mirobolantes offres de chercheurs de richesses lesquels, après avoir mis en sac et en déroute l'économie de pauvres pays africains comme la Centrafrique, le Mali, le Congo et autres où victimes de leur soif intarissable pour le pétrole et le gaz africains, hypothèquent l'héritage des générations à venir.
Hélas, voici qu'aujourd'hui, une fois de plus, l'éponge est jetée par le pouvoir qui fléchit tel le soûlard régurgitant l'excès d'alcool frelaté car tapant dans le mur, ce gouvernement rattrapé par une gestion opaque des nouvelles ressources reste aujourd'hui désappointé. Mal lui serait pris car s'ayant délesté de ses meilleurs ministres et collaborateurs, le cumul des mauvaises décisions le rattrape et voudrait-il se rattraper en brandissant le drapeau blanc des concertations lesquelles, sans nul doute illustreront l'hécatombe abyssale du gouffre économique ou se terrent les marchés de gré à gré, les licences d'exploitation octroyées et les contrats d'accaparement des gisements pétroliers, gaziers, aurifères et zirconniers. A César ce qui est au César, aux journalistes et autres experts autoproclamés du pétrole le leur.
Certes l'aveu est de taille mais les échecs semblent immenses face à la grande arnaque du siècle que représente la gestion de l'autoroute à péage qui est un autre épisode de la nouvelle colonisation où le Sénégal subit sans piper plainte aucune son désarroi et sa désillusion apparentes face à la cherté impertinente et l'insécurité coupable de l'autoroute de la honte. La tueuse silencieuse.
De se poser maintenant la question de savoir qui aurait raison sur l'autre, entre le gouvernement et l'ex-ministre de l'énergie démissionnaire Thierno Alassane Sall lequel, et à l'instar d'autres compatriotes, avait tiré la sonnette d'alarme.
Mbaye Guèye