Menu



Ziarra annuelle de Fès : Thierno Malick Ba renforce la diplomatie religieuse “Remerciements et Appel à l’Engagement pour un Avenir Républicain” Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr Mbacké: "Il est impossible d’implanter une école publique française dans le périmètre du titre foncier de Touba" Asphixie de la presse: la CAP tire la sonnette d'alarme Qui veut tuer la presse sénégalaise? Limogeage de Cheikh Dieng : la version du délégué du personnel de l'ONAS 𝑹𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒔𝒖𝒓 𝒎𝒂 𝒗𝒊𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒄𝒉𝒆𝒛 𝒍'𝒂𝒓𝒄𝒉𝒆𝒗𝒆̂𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑫𝒂𝒌𝒂𝒓, 𝑴𝒐𝒏𝒔𝒆𝒊𝒈𝒏𝒆𝒖𝒓 𝑩𝒆𝒏𝒋𝒂𝒎𝒊𝒏 𝑵𝑫𝑰𝑨𝒀𝑬 𝒔𝒖𝒓 𝒊𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝑷𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝑴𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝑶𝒖𝒔𝒎𝒂𝒏𝒆 𝑺𝒐𝒏𝒌𝒐. Dr Aminata Sarr, directrice de la Télédiffusion du Sénégal (Tds-Sa), relève la vétusté des infrastructures et les besoins financiers nécessaires à leur renouvellement La Ligue des Imams défend Sonko: "Le Premier ministre est soucieux de notre vivre-ensemble suivant nos propres modèles et références" Monseigneur André Guèye, évêque de Thies sur le voile à l'école: "nous voulons plus de respect et de justice, nous revendiquons la liberté de mener nos activités" 

L'essentiel


google.com, pub-1148023042834496, DIRECT, f08c47fec0942fa0


Arrêtons de banaliser le discours extrèmiste et violent de SONKO !

POLITIQUE
Mardi 16 Octobre 2018

Depuis les accusations de « salafiste de la mouvance Daesh » portées par Ahmed Khalifa Niasse contre SONKO, Candidat à la Présidentielle de 2019, les tournures du débat politique empoisonnent de plus en plus notre opinion publique. Pourtant, il aurait fallu à l’accusé de faire prévaloir ses droits en trainant en justice celui qu’i considère l’avoir diffamé pour ternir son image de « présidentiable » aux yeux des Sénégalais. Ou bien, comme il l’avait si bien fait en public lors de la présentation de son livre « Solutions », répondre publiquement à l’interpellation qu’e lui avait faite un journaliste, sur les « homosexuels » et la « Franc maçonnerie ». L’on se souvient que sa réponse était claire, nette et sans équivoque en mettant fin définitivement à des suppitations sur ces sujets, en ces termes : « je ne suis ni homosexuel, ni Franc maçon » ! L’on s’étonne deslors, qu’à la place d’une telle démarche de clarification, il se contente d’essayer de porter le discrédit sur son accusateur, qui pourtant continue, persiste et signe publiquement son accusation. SONKO a préféré jouer à la « victimisation » pour tenter de gagner ainsi l’adhésion du peuple à sa candidature, en accusant, à son tour, le pouvoir d’être à l’origine de la « cabale » portée contre lui pour ruiner ses chances de remporter la Présidentielle de 2019. Mais ce qui est devenu très troublant dans sa ligne de défense, c’est la violence de son discours, et ses références pour caractériser ses adversaires. En effet, pour lui, « les fonds politiques, et les fonds secrets » sont « Haram », et « fusiller les criminels politiques » qui ont gouverné jusqu’ici le pays, n’est pas « Haram » ! Un tel discours n’est connu ni celui des républicains, ni des démocrates, mais exclusivement des « salafistes extrêmistes », notamment de « Daesh » en Afrique. Un tel discours, pour un candidat à la Présidence de la République est- il tolérable, ou acceptable dans notre pays, notamment dans un contexte, où devant les crimes crapuleux, le débat sur le retour à la « peine de mort » est de nouveau agité ? Même le PDS, à qui il fait un clin d’œil pour avoir été allié avec lui dans le « Camp du NON » au référendum de 2016, s’est senti obligé de lui « relever les bretelles», dans un Communiqué posté par son Porte – Parole. Le discours de SONKO suggère que la « peine de mort » pour châtier les « criminels », devrait donc être légalisée, mais aussi , elle devrait être étendue à ses adversaires politiques qu’ils jugent de « criminels », puisque les « fusiller n’est pas « Haram » ! Dans une telle situation, les accusations qu’Ahmet Khalifa Niasse a portées sur lui, de froid dans le dos, deviennent véritablement inquiétantes. En effet, il suffit de lire dans les réseaux sociaux, pour se rendre compte, à quel point, ce discours de SONKO sur la scène politique, a réveillé les instincts les plus bas du côté obscur de l’homme. Le discours extrèmiste et violent du terrorisme islamiste international, gagne de plus en plus les adeptes de SONKO, et ses soutiens de gauche comme de droite ! De « cellules dormantes », dont l’existence réelle dans notre pays faisait polémique, le monstre commence à se réveiller et à occuper l’espace public, à la faveur de la banalisation du discours extêmiste et violent de SONKO, et de ses références pour juger ses adversaires politiques ! Il est donc devenu un impératif catégorique que SONKO change de discours et de logiciel, pour «éviter de porter tort à nos acquis républicains, démocratiques, et à la laïcité de notre vie politique. Les républicains et démocrates, de « droite et de gauche », et les organisations de défense des droits humains et de la laïcité de notre vie politique, devraient se rassembler, pour mettre fin à cette dérive violente et extêmiste dans les discours de SONKO et de ses adeptes, pour empêcher qu’ils ne se traduisent en pratique, dans le comportement de nos concitoyens, ou dans la réalité de la gestion politique dans notre pays. Arrêtons la banalisation de ce discours avant qu’il ne se transforme en force matérielle capable de s’imposer dans notre pays !

Nouveau commentaire :

POLITIQUE | ECONOMIE | SOCIETE | CULTURE | SPORT | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV & RADIO | TRIBUNE LIBRE | CONFIDENTIEL | COUP DE COEUR | COUP DE GUEULE | PORTRAIT | LETTRE DU JOUR | VU SUR FACEBOOK | FAITS DIVERS | INSOLITE | ILS ONT OSE LE DIRE | MEDIAS | EDITORIAL | COMMUNIQUE | NECROLOGIE | PUBLIREPORTAGE | NTIC | SANTE | JUSTICE | DIPLOMATIE | DIPLOMATIE | GUEST EDITORIALISTE | ENVIRONNEMENT | INSTITUTIONS | RELIGION | EDUCATION | AGRICULTURE | PAROLE DE CAMPAGNE | Antivirus, la chronique d'Abdoulaye Der | COVID-19 | KEEMTAAN GI | Echos des Locales 2022