Pour améliorer le fond de jeu et sa culture tactique de l’équipe nationale si chers à Aliou Cissé, il n’y a aura qu’à se mesurer aux meilleures nations pendant la préparation en direction de la Coupe du monde 2018. C’est l’avis d’Amsatou Fall, directeur exécutif de la Ligue de foot professionnel au lendemain de la qualification du Sénégal au Mondial. Selon l’ancien sélectionneur des Lions, cette deuxième participation à la Coupe du monde devrait rejaillir sur le football local et apporter beaucoup sur le plan de la visibilité et de l’image du Sénégal.
Pour améliorer le fond de jeu des Lions que le sélectionneur Aliou Cissé entend imprimer aux Lions, il suffira de se mesurer avec les meilleures équipes. Ce sera pour l’ancien sélectionneur des Lions Amsata Fall, un des moyens que les Lions auront en direction de la Coupe du monde où ils vont retrouver les meilleures équipes et les meilleurs joueurs. «La Coupe du monde, c’est le rassemblement des meilleures équipes, des meilleurs joueurs et des meilleurs matchs. Sous ce rapport, on est obligé d’avoir des sparring parteners à la hauteur du Sénégal et qui dépassent le Sénégal en termes de projection tactique. Maintenant, on aura au moins trois semaines de préparation.
C’est le moment de situer nos faiblesses au niveau de la cohésion et des automatismes. Les Lions devront se frotter avec les grandes équipes pour corriger, améliorer leur fond de jeu, leur culture tactique, mais aussi mettre en place des automatismes et un schéma », a-t-il indiqué. Selon le technicien sénégalais, si la possession du ballon, n’est pas déterminante, il est cependant importante puisqu’il permet à une équipe d’avoir confiance.
« Si on regarde une équipe comme l’Afrique du Sud, il n’a pas à rougir bien que battue. Parce qu’elle a fait un football de qualité. Mais c’est la valeur individuelle qui a fait la différence contre le Sénégal », relève-t-il avant d’ajouter : « Aliou Cissé a été capitaine des Lions et il connait comment on prépare une équipe. L’équipe du Sénégal qui s’est qualifiée en Coupe du monde n’est pas très loin de celle de 2002 en termes de stratégie et de culture tactique. Nous avons une très bonne défense parce que l’on prend peu de buts. Le Sénégal fait parties des équipes qui encaissent le moins de buts. C’est important. Quand il faut voyager loin, on ménage sa monture. Nous avons des joueurs talentueux qui peuvent marquer à tout moment ».
Le Mondial apporte de la visibilité, du tourisme et montée des clubs locaux
En outre, le directeur exécutif de la Ligue de foot pro soutient que la qualification à une deuxième Coupe du monde devrait beaucoup apporte au Sénégal au niveau de l’image, de la visibilité et devra surtout rejaillir sur le football local.
«La qualification rapporte beaucoup de choses au plan de l’image et de la visibilité du Sénégal. Il y a des manuels de géographie et d’histoire qui ne peuvent pas parler du Sénégal comme peut le faire le football. En Corée en 20O2, le Sénégal a été connu par la participation de son équipe de football à la Coupe du monde. Il y a également la visibilité. Cela veut dire maintenant que les touristes, les professionnels du sport, les journalistes vont avoir un œil sur le Sénégal qui va être une destination privilégiée.
Sur le plan de l’image, cette qualification créé un lien social. Car cette qualification rejaillit sur son football local », note-il. « Normalement les équipes locales devraient également progressé. Il ne peut y avoir de dichotomie entre l’équipe nationale qui se qualifie en Coupe du monde et les clubs qui restent en rade. Les autorités du football doivent faire en sorte que la qualification du Sénégal soit proportionnelles à la montée des clubs locaux », poursuit-il.
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