Cette seule question aurait pu régler le problème. Qu’on le laisse libre de ses actes, libre de gérer sa mairie. C’est le fait de le mettre en prison qui est devenu le point insupportable dans l’affaire Khalifa Sall. Et voyez comment la levée de son immunité parlementaire est traitée à l’Assemblée nationale. Celle-ci n’a rien à voir avec l’exécutif. Quand même Moustapha Niasse n’est pas candidat à l’élection présidentielle.
Alors pour qui fait-il cela ? Jusqu’à nous refuser de façon illégale et incompréhensible la parole à l’Assemblée nationale. Quand j’ai demandé à parler sur la base d’un acte qui m’y autorisée, Moustapha Niasse n’a pas voulu me donner la parole. Et pourtant, c’est nous qui l’avons élu à la place qu’il est et non Macky Sall.
Le peuple l’a élu comme député et nous, comme Président à l’Assemblée. C’est un minimum de respect qu’il doit à ses collègues. Si un député ne peut pas parler à l’hémicycle, il ne peut le faire nulle part. Voilà pourquoi, les gens sensés, raisonnables, pensent que dans toute cette histoire, il y a de la politique. On arrive plus à démêler où commence le judiciaire et où s’arrête la politique.»