Lorsque cette information a été remontée au Palais, compte tenu de la qualité de la personne concernée, instruction a été donnée de laisser les deux personnes libres de leurs mouvements », révèle-t-il.
A l’en croire, lorsqu’au cours de la préparation de la campagne électorale, un ministre très agité a proposé que cet épisode de la corniche soit évoqué pour décrédibiliser le candidat de Pastef, Macky Sall l’a stoppé net : « Il ne faut pas glisser sur ce terrain.
Allez convaincre les militants et appeler à voter pour la victoire. Montrez que notre projet est meilleur que le sien. Et que nous avons un bilan qui mérite qu’on nous refasse confiance. »
D’après Cheikh Yérim Seck, « quelques années plus tard, lorsqu’une affaire de mœurs impliquant prétendument Sonko et une femme résidant au Maroc a été rapportée en haut lieu, Macky Sall a réagi : « C’est sa vie privée, ça le regarde ».
« Lorsque, en février 2021, la masseuse Adji Sarr a déposé une plainte pour viol contre le leader de Pastef, Macky Sall l’a appris le lendemain, sur le filet du renseignement », poursuit le journaliste.