Une attitude «humaine» assez normale, mais il faut dire que ce dossier à des senteurs politiques nauséabondes. Même s’il est fort probable que Khalifa Sall ait pu commettre des erreurs dans la gestion de la Caisse d’avances de sa mairie, il est également avéré qu’il vit au Sénégal, y occupe de hautes responsabilités.
Et, lors des dernières élections législatives du 30 juillet, bénéficiant de tous ses droits civils et politiques, il a pu être tête de liste nationale de la coalition Manko Taxawu Senegaal et élu député par les Sénégalais. Jouissant désormais d’une immunité parlementaire, d’aucuns soulignent – même des juristes – qu’il peut et devrait bénéficier d’une liberté provisoire.
Une thèse fortement soutenue par des responsables au sein du pouvoir Bennoo Bokk Yaakaar. En effet, des sources de actunet.net se veulent précises lorsqu’elles affirment que des responsables veulent mettre en branle une motion de soutien au maire de Dakar pour demander – en attendant la fin de l’instruction – la tenue d’un procès – pour demander une liberté provisoire. N’étant pas le premier à vivre une telle situation, il est arrivé à nombre de personnes accusées de ceci ou de cela, de bénéficier d’une liberté provisoire.
Autant de raisons pour s’y préparer et demander la clémence de la justice pour le laisser sortir et humer l’air de la liberté. Après Abdoulaye Wilane, porte-parole du Parti socialiste (Ps) ou encore Abdou Mbow, vice-président de l’Assemblée nationale et responsable à l’Apr, il faut bien s’attendre à la sortie d’un groupe de responsables de Bennoo pour dégager la même position : demander la libération du maire de Dakar.
Avec DakarMatin