J'en ris aux larmes. Refus de toute excuse. Mon tam-tam est prêt pour le combat de lutte dans la grande arène du tribunal parisien ou le choc tant attendu aura lieu. Vincent Bolloré devra se résoudre à s'acheter un «nguimb», ce tissu que les lutteurs mettent autour de leurs reins dans la perspective du duel. Il est mal tombé: un lutteur teigneux qui va le traquer jusque dans ses derniers retranchements. Ça va lui apprendre, à la dure, la leçon de sa vie!
J'espère que la presse française, du Canard enchaîné à mes amis qui me lisent ici, prend note: les portes d'une fuite sont fermées pour celui qui s'imagine pouvoir faire peur à ses interlocuteurs africains. Je l'affronterai, de gré ou de force.
Son avocat, impliqué dans un autre litige m'opposant à la plus grande banque d'affaires françaises, doit aussi se le tenir pour dit.
Battez les tam-tams, frappez les balafons! Pas de drapeau blanc, Vincent, lutte rek. Mes poings me démangent. Ils rêvent de faire la fête à un nez aquilin, en plus de te faire bouffer du sable. Chute!