Depuis hier, cette même presse s'est employée à un traitement minimal, sinon nul, de cet important tournant de notre pays et ses impacts sur nos intérêts stratégiques actuels et futurs.
À une ou deux exceptions près, les rares qui en ont parlé on préféré mettre l'accent sur les incidents et non sur les débats de fond.
Et pourtant, on s'arrache les unes et les commentaires sur les repentirs de certains et les bagarres de passations de services d'autres. Triste Sénégal où tout est futilité et sensationnel et où on ne parvient même pas à identifier l'essentiel de l'accessoire.
L'histoire a démontré que, quand on détruit un pays, on le fait avec certaines complicités à tous les niveaux: institutionnel, politique, administratif, judiciaire, religieux, médiatique...
Heureusement que pour ce dernier cas, hormis quelques organes et journalistes encore indépendants, il y'a aujourd'hui les réseaux sociaux pour atténuer le mal et toucher une partie du peuple. Nous ferons avec.