A le croire, l'Etat doit prendre à bras le corps la question du retour de la paix et arrêter de se contenter d'accalmies qui ne signifient pas paix définitive. « Il faut arrêter le taff yenguel (colmatage) », a tonné le député maire.
Dans son approche, le premier magistrat de la ville de Ziguinchor invite les décideurs à mettre en place des zones économiques susceptibles de régler les questions de l'emploi. Il plaide aussi pour la réunification des différentes factions du mouvement irrédentiste qui, depuis la mort de Diamacoune Senghor ne semble plus savoir à quel chef se fier. Le seul gage pour lui d'une paix définitive en Casamance...