Il poursuit : «Elle ne peut pas survivre au rythme des liquidations politiques de tous les prétendants au poste de président de la République depuis 2012. L’horizon 2024 est sombre, tout comme la démocratie et l’État de droit», s’est désolé l’ancien secrétaire général de la Raddho qui a pris une part active dans le combat pour le départ de Me Wade du pouvoir en 2012.
D’après M. Tine, «user de toutes les armes pour conserver le pouvoir ou pour conquérir le pouvoir d’État, fait courir de graves dangers à l’État de droit à la démocratie et la République. Surtout quand on ouvre les vannes de caniveaux, des égouts et des basses fosses. La politique va puer partout», prévient-il.
Alioune Tine se prononçait sur l’affaire Ousmane Sonko qui s’est rendu hier à l’hôpital général de Grand Yoff au chevet d’un de ses militants blessés par balle au cours de la manifestation de lundi. À Ousmane Sonko qui est accusé de viols et menaces par une masseuse, ses militants du Japon ont décidé de lui payer un a