Il s'imagine qu'être président, c'est présenter ses condoléances à des gens connus, porter des tenues sénégalaises les plus jolies, aller prier à la Mosquée...à pied; chanter avec des artistes, faire des sorties du genre 'Sunu guisse faratala'; manger du «lakh» sous les caméras, envoyer son épouse chez les pauvres de la banlieue; se présenter à tous les colloques inutiles du Monde pour y débiter du charabia de primate; pérorer au Conseil des ministres; glaner des Prix bidon avec l'aide des pires activistes de la terre; se vanter d'un PSE inexistant;
se prosterner devant l'inutile PNUD en lui donnant nos sous pour exécuter un PUDC-arnaque et corruptogène; présider a des deals ou les commissions sont partagées entre lui et ses comparses; fabriquer des champions nationaux dans le foncier et ailleurs, avec des acolytes qui peuvent être ses représentants; prendre les terres et appliquer le conseil d'Hernando de Soto pour leur donner un droit de propriété privé afin d'en jouir;
se mettre sous la botte, par l'argent et les promotions imméritées, forces de l'ordre et magistrats, pour les faire travailler à son profit; draguer financièrement les chefs religieux; concevoir des deals pour protéger les pilleurs des deniers publics, tous libérés après une risible traque sélective l'épargnant lui le premier suspect parmi les néo-milliardaires voleurs;
corrompre les journalistes et intellectuels, syndikhalistes et patrons, mais aussi les politiciens véreux ; sans oublier de comploter avec son frère et les criminels internationaux, type Frank Timis, pour détourner nos ressources nationales; ou encore, j'allais oublier, faire insulter, diffamer, menacer quiconque lui tient la dragée haute.
Le temps presse. On va devoir même réfléchir à la mise en place d'une Présidence de transition, genre délégation spéciale, pour récupérer tous les vols de DaltonSall et cie, afin de préparer le Sénégal à entrer dans un cercle vertueux, hors de celui vicieux qui a fini de le rendre irrespirable.