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Les fausses nouvelles, appelées « fake news » et, très récemment, « infox », pour signifier une information destinée à l’intoxication, sont aussi vieilles que le monde. C’est leur forme qui change à travers le temps: aujourd’hui elles sont tellement grossières que leur fausseté n’en devient que plus manifeste. Aux campagnes d’intoxication, il faut opposer sereinement des faits qui parlent à l’intelligence des citoyens. L’inflation de la parole dans l’espace public, en réalité, accentue la conscience critique. Oui, pour des raisons diverses, certains citoyens peuvent être la proie facile et privilégiée des officines de la désinformation.
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Dans le monde, c’est devenu un risque majeur, voire une menace réelle. Mais dans le même temps, s’affirment des tendances positives à l’invention de procédés efficaces pour contrer les fausses nouvelles, pour les amoindrir ou encore pour riposter à leur diffusion en temps réel. Ces tendances positives sont renforcées par le «retour de l’oralité » avec notamment l’essor des réseaux sociaux et les immenses possibilités que crée la diffusion instantanée de messages. La conversation généralisée et collective constitue aussi un mécanisme de protection de l’individu au-delà des ancrages « idéologiques ». A mon avis, les citoyens vont être de plus en plus vigilants d’autant plus qu’ils découvrent eux-mêmes, au détour d’une conversation, la fausseté de telle ou de telle « information ». Cette expérience directe est un apprentissage précieux en sus de l’effort de plusieurs groupes de parer au faux, au mensonge et à la contre-vérité.
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