Les Algériens sont appelés aux urnes jeudi pour élire les 462 députés de l'Assemblée nationale pour un mandat de cinq ans.
La campagne électorale qui s'est déroulée du 9 au 30 avril n'a pas suscité beaucoup d'engouement dans le pays.
Ce qui fait craindre un taux d'abstention élevé le jour du scrutin.
Aux dernières législatives, le taux de participation n'avait atteint que 43,14% en 2012 et 35,65% en 2007.
Le parti de l'ancien chef du gouvernement Ali Benflis a boycotté les législatives. Il a été battu en 2014 par le président Bouteflika à la présidentielle.
Les résultats du scrutin doivent être annoncés vendredi par le ministre de l'Intérieur.
45.000 policiers et plus de 87.000 gendarmes sont déployés autour des centres de vote pour assurer la sécurité du scrutin.
La vie politique algérienne est dominée par deux partis de l'Alliance présidentielle au pouvoir. Le Front de libération nationale (FLN) du président Bouteflika, et son allié, le Rassemblement national démocratique (RND) du directeur de cabinet de la présidence Ahmed Ouyahia.
Le FLN était arrivé en tête des législatives de 2012 avec 221 sièges, suivi du RND avec 70 sièges.
L'assemblée nationale dispose de pouvoirs limités en Algérie, où le gouvernement est à l'origine de l'essentiel des projets de loi.