Le leader de la coalition « Khalifa Président », Khalifa Ababacar Sall a été la cible de tirs de grenades lacrymogènes, alors qu’il manifestait avec ses militants, contre le report de la présidentielle annoncé sine die, le 3 février, par l’actuel président du Sénégal. Pour rappel, la campagne électorale devait officiellement débuter, le 4 février, dans l’ensemble du territoire sénégalais.
Une bonne partie de l’opposition a décidé de maintenir le lancement de la campagne électorale comme initialement prévu, rejetant ainsi la décision du président Macky Sall de reporter la présidentielle prévue le 25 février. A la suite de l’annonce d’un éventuel report du scrutin présidentiel, l’opposition a appelé à manifester partout au Sénégal.
Des heurts ont éclaté à Dakar et d’autres régions du Sénégal. Les forces de l’ordre déployées en grand nombre ont déclenché des tirs nourris de grenades lacrymogènes, pour tenter de disperser les foules. Le jour du vote de la présidentielle était prévu le 25 février.