(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); La Wilanie est cette courageuse tendance socialiste qui se singularise par la hardiesse militante et la volition combative. Abdoulaye Wilane l’a magnifiquement inspiré. Il est et a toujours été un énergique soldat du Parti dans lequel il est un véritable Lion vert, plus féroce qu’un Lion rouge. Il fut et est encore une incarnation absolue du militantisme PS.
D’ailleurs, si à la Maison du Parti, les militants se retrouvaient en mille, il en est. S’ils n’étaient que cent, il en ferait partie. S’ils étaient vingt, on le compterait parmi eux. Et Dieu sait que s’il ne restait qu’un seul militant dans le PS, ce serait lui, Abdoulaye Wilane.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Mais la Wilanie se transforme en vilenie. Le Lion ne rugit plus. Il bêle et béguète. Le Socialiste pertinent et percutant n’est plus le même. Devenu Maire de Kaffrine, PCA des Eco-villages et Porte-parole du PS, il s’enrage en insulteur à gage. Il compare Khalifa Sall à «une dent pourrie» et les autres à «des voyous» et «des lâches». Barthélémy Diaz est «Batman Diaz» et un «type impoli », Idrissa Diallo un «renégat», Bamba Fall «une hirondelle qui annonce les intentions des canards boiteux», la députée Aminata Diallo une «petite» et Malick Noel Seck «un garçon méprisable et aliéné».
Et la vilénie s’étale en une anthologie incommensurable, illustrant une communication politique de marché, basse et déclinante que ne mérite pas un parti conséquent. Et c’est triste. Le PS, hier parti d’avant-garde et d’anticipation, parti d’Université d’Eté et de Groupe d’Etudes et de Réflexions, est devenu un appareil marchand où prédominent l’insulte à gage et la diabolisation d’élite.
Ces insultes et diabolisations rendent compte que les idées et la force des débats ont déserté ce parti. Les hurlements vaporeux lui donnent la sinistre apparence du néant. En ce moment d’expiation qu’il vit, seuls des insulteurs d’élite y font sonner leurs étriers pour survivre afin de bien s’attabler à la table du Macky pour manger le Sénégal. Mais, ils sont à comprendre : en politique, quand un parti est aux abois, il ne met en selle que des aboyeurs. Et l’aboiement ne peut que fissurer les murs de la Maison…du parti !
Domou Rewmi
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D’ailleurs, si à la Maison du Parti, les militants se retrouvaient en mille, il en est. S’ils n’étaient que cent, il en ferait partie. S’ils étaient vingt, on le compterait parmi eux. Et Dieu sait que s’il ne restait qu’un seul militant dans le PS, ce serait lui, Abdoulaye Wilane.
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Et la vilénie s’étale en une anthologie incommensurable, illustrant une communication politique de marché, basse et déclinante que ne mérite pas un parti conséquent. Et c’est triste. Le PS, hier parti d’avant-garde et d’anticipation, parti d’Université d’Eté et de Groupe d’Etudes et de Réflexions, est devenu un appareil marchand où prédominent l’insulte à gage et la diabolisation d’élite.
Ces insultes et diabolisations rendent compte que les idées et la force des débats ont déserté ce parti. Les hurlements vaporeux lui donnent la sinistre apparence du néant. En ce moment d’expiation qu’il vit, seuls des insulteurs d’élite y font sonner leurs étriers pour survivre afin de bien s’attabler à la table du Macky pour manger le Sénégal. Mais, ils sont à comprendre : en politique, quand un parti est aux abois, il ne met en selle que des aboyeurs. Et l’aboiement ne peut que fissurer les murs de la Maison…du parti !
Domou Rewmi
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