Les mouvements de la société civile et de l'opposition manifestaient contre la modification de la Constitution et plusieurs personnes ont été tuées.
Blaise Compaoré vit en Côte d’Ivoire depuis la chute de son régime en 2014 et a acquis la nationalité ivoirienne en 2015.
Il sera jugé par contumace mais l’ancien Premier ministre Luc Adolphe Tchao et les généraux Gilbert Diendiéré et Djibril Bassolé était présents à la cour.
Les ministres sont poursuivis, entre autres, pour « complicité d'homicide volontaire » et « coups et blessures volontaires » des personnes qui ont trouvé la mort lors de l'insurrection d’octobre 2014
Selon des sources officielles, 33 personnes avaient été tuées pendant ces manifestations contre une modification de la constitution permettant au président Compaoré de briguer un cinquième mandat.
Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), parti de l'ancien chef d’Etat, a estimé la semaine dernière que ce procès est un "règlement de comptes politiques".
"Nous ne nous faisons pas d'illusions. Les dés sont jetés. Le pouvoir se livre à une "chasse aux sorcières" contre les anciens ministres pourchassés par la vindicte du régime actuel », avait indiqué un communiqué du CDP.