La rencontre a eu lieu jeudi 16 novembre, au siège de la présidence à Harare. Dans une veste bleue marine et pantalon gris, le président Robert Mugabe s'est entretenu avec le chef de l'armée, le général Constantino Chiwenga, en présence de deux ministres sud-africains dépêchés par le président Jacob Zuma.
Au pouvoir depuis 37 ans, Robert Mugabe "a refusé de démissionner, je pense qu'il essaie de gagner du temps", a rapporté à l'AFP une source proche des militaires sous couvert de l'anonymat. La teneur des discussions n'a pas été rendue publique.
Mercredi matin, l’armée a opéré un coup de force à Harare en déployant soldats et blindés autour de plusieurs points stratégiques de la capitale. Elle est intervenue quelques jours après l'éviction du vice-président Emmerson Mnangagwa, 75 ans, qui s'était longuement opposé à la Première dame Grace Mugabe dans la succession du président. Vétéran de la lutte pour l'indépendance et proche des militaires, il faisait figure jusque-là de dauphin potentiel.
Un porte-parole des militaires, le général Sibusiyo Moyo, a expliqué que l'opération avait pour seules cibles les "criminels" qui entourent le président, pointant du doigt sans les nommer les partisans de son épouse.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});
Au pouvoir depuis 37 ans, Robert Mugabe "a refusé de démissionner, je pense qu'il essaie de gagner du temps", a rapporté à l'AFP une source proche des militaires sous couvert de l'anonymat. La teneur des discussions n'a pas été rendue publique.
Mercredi matin, l’armée a opéré un coup de force à Harare en déployant soldats et blindés autour de plusieurs points stratégiques de la capitale. Elle est intervenue quelques jours après l'éviction du vice-président Emmerson Mnangagwa, 75 ans, qui s'était longuement opposé à la Première dame Grace Mugabe dans la succession du président. Vétéran de la lutte pour l'indépendance et proche des militaires, il faisait figure jusque-là de dauphin potentiel.
Un porte-parole des militaires, le général Sibusiyo Moyo, a expliqué que l'opération avait pour seules cibles les "criminels" qui entourent le président, pointant du doigt sans les nommer les partisans de son épouse.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});