L’Assemblée générale des Nations-Unies a adopté une résolution demandant à la Russie de cesser les combats et de retirer ses troupes de l’Ukraine. Si des pays, précisément cinq, se sont montrés hostiles à cette résolution, d’autres ont tout simplement choisi de s’abstenir. C’est le cas du Sénégal.
Plus tard, en Conseil des ministres, le président Macky Sall a expliqué cette position par l’adhésion du Sénégal au principe du non-alignement et du règlement pacifique des conflits.
Interviewé par Dakaractu ce mercredi 2 mars, l’ambassadeur d’Ukraine ne fait pas le reproche à l’État souverain du Sénégal. Pour Yurii Pyvovarov, « c’est une position traditionnelle ».
Néanmoins, le diplomate ukrainien en poste à Dakar aurait bien aimé voir le Sénégal prendre ouvertement parti pour son pays, car pour lui, il y a un choix à faire entre le bien et le mal. Dans le conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie, Yurii Pyvovarov estime que c’est le Kremlin qui constitue l’axe du mal. « Il y a un pays qui est attaqué d’une part et un autre qui tue des populations civiles », explique-t-il tout en espérant voir la position du Sénégal évoluer dans le sens de prendre fait et cause pour l’Ukraine.
Pour certains observateurs, l’abstentionnisme sénégalais serait une réponse au traitement discriminatoire et raciste dont ses ressortissants feraient l’objet à la frontière ukraino-polonaise. Sur ce cas précis, l’ambassadeur d’Ukraine affirme n’avoir pas encore eu d’informations.
« Je le dis franchement, jusqu’à cette seconde, je n’ai jamais entendu parler de sénégalais bloqués en Ukraine. Je suis accrédité en Afrique de l’Ouest et je couvre sept pays. Je connais le cas de trois mais pas du Sénégal », confie Yurii Pyvovarov à Dakaractu. Le diplomate ajoute d’ailleurs, n’avoir pas été saisi par les autorités sénégalaises pour ce qui concerne ces supposées maltraitances rapportées çà et là.
Par contre, il indique que des efforts sont déployés du côté des autorités ukrainiennes pour mettre à la disposition des ressortissants africains une ligne pour signaler toute difficulté à la frontière. Il ne nie pas qu’il puisse y avoir des incompréhensions. Cette situation peut être exacerbée par le fait que des millions de personnes se dirigent vers l’unique point de sortie pour fuir la guerre. Mais il dément tout comportement raciste contre les ressortissants africains. À l’en croire, ce genre d’informations est véhiculé par des médias africains « financés » par la Russie pour ternir l’image de l’Ukraine.
DAKARACTU
Plus tard, en Conseil des ministres, le président Macky Sall a expliqué cette position par l’adhésion du Sénégal au principe du non-alignement et du règlement pacifique des conflits.
Interviewé par Dakaractu ce mercredi 2 mars, l’ambassadeur d’Ukraine ne fait pas le reproche à l’État souverain du Sénégal. Pour Yurii Pyvovarov, « c’est une position traditionnelle ».
Néanmoins, le diplomate ukrainien en poste à Dakar aurait bien aimé voir le Sénégal prendre ouvertement parti pour son pays, car pour lui, il y a un choix à faire entre le bien et le mal. Dans le conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie, Yurii Pyvovarov estime que c’est le Kremlin qui constitue l’axe du mal. « Il y a un pays qui est attaqué d’une part et un autre qui tue des populations civiles », explique-t-il tout en espérant voir la position du Sénégal évoluer dans le sens de prendre fait et cause pour l’Ukraine.
Pour certains observateurs, l’abstentionnisme sénégalais serait une réponse au traitement discriminatoire et raciste dont ses ressortissants feraient l’objet à la frontière ukraino-polonaise.
« Je le dis franchement, jusqu’à cette seconde, je n’ai jamais entendu parler de sénégalais bloqués en Ukraine. Je suis accrédité en Afrique de l’Ouest et je couvre sept pays. Je connais le cas de trois mais pas du Sénégal », confie Yurii Pyvovarov à Dakaractu. Le diplomate ajoute d’ailleurs, n’avoir pas été saisi par les autorités sénégalaises pour ce qui concerne ces supposées maltraitances rapportées çà et là.
Par contre, il indique que des efforts sont déployés du côté des autorités ukrainiennes pour mettre à la disposition des ressortissants africains une ligne pour signaler toute difficulté à la frontière. Il ne nie pas qu’il puisse y avoir des incompréhensions. Cette situation peut être exacerbée par le fait que des millions de personnes se dirigent vers l’unique point de sortie pour fuir la guerre. Mais il dément tout comportement raciste contre les ressortissants africains. À l’en croire, ce genre d’informations est véhiculé par des médias africains « financés » par la Russie pour ternir l’image de l’Ukraine.
DAKARACTU