Et ne soyez pas surpris que cette affaire fasse naître des rebondissements imprévus qui risquent d’éclabousser la classe politique. Déjà, nous pouvons dire avec certitude que Yakham Mbaye et ses avocats qui ont bétonné leur dossier avec des éléments matériels remis au Parquet, ne visent pas seulement Moustapha Cissé Lo.
Au moins, un autre homme politique et un apparenté à une grande famille religieuse, ainsi qu’un organe de presse risquent gros dans cette affaire, du fait des preuves accablantes qui démontrent leur implication dans la diffusion des insultes du député, ancien vice-président de l’Assemblée nationale.
Si la justice va dans le sens de Yakham Mbaye et de ses avocats qui visent une « atteinte à la mémoire des morts », une « violence verbale sans précédent », des « menaces » et des « insultes par le biais d’un système informatique », et que les articles 431-42 et 431-43 du Code pénal appelés par les avocats sont appliqués aux présumés fautifs, ils risquent une peine allant de six mois à sept ans ferme.
Par ailleurs, on apprend que Yakham Mbaye, qui était déjà convalescent au moment de la survenue de cette affaire en fin de semaine dernière, profondément atteint par les insultes de Moustapha Cissé Lo est quasiment inaccessible, cloîtré chez lui, et sourd à toutes les tentatives de médiation pour l’amener à renoncer à ses plaintes.
Avec Dakaractu