La coalition Mankoo Taxawu Senegaal (Mts), en conférence de presse hier, mercredi 30 août, a dénoncé avec la dernière énergie la détention du maire de Dakar, Khalifa Sall, en violation de la loi organique de l’Assemblée nationale, en son article L.51, selon ses membres. Le maire de Mermoz Sacrée, Barthélémy Dias et compagnie, interpellent l’ancien président, Abdoulaye Wade, non moins député le plus âgé devant présider la première session de la 13ème législature, à suspendre l’Assemblée nationale, et à exiger la présence du député Khalifa Sall avant de poursuivre les travaux. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Décidément, les partisans du maire de la ville de Dakar, comptent utiliser toutes les voies et moyens pour tordre le bras au régime en place, afin que Khalifa Sall soit élargi de prison. Cette fois-ci, ils ont fait recours à l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, investi comme député sur la liste de la Coalition Gagnante Wattu Senegaal. En conférence de presse hier, mercredi 30 août, les membres de la coalition Mankoo Taxawu Senegaal (Mts) ont interpellé le plus âgé des députés de la 13ème législature, devant présider la première session pour l’installation des parlementaires.
En effet, pour le maire de Mermoz Sacré Cœur, Barthélémy Dias, «Khalifa Sall n’est pas empêché, il n’est pas absent. Il est pris en otage». Donc, il croit fermement que l’ancien président Abdoulaye Wade, qui sera le président de séance le jour de l’installation de l’Assemblée, «a le devoir et la responsabilité de constater la prise d’otage du député maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall et de refuser l’installation de l’Assemblée nationale».
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Même son de cloche du côté de son camarade de coalition Mts, non moins son père, Jean Paul Dias du Bloc centrique Gaïndé (Bcg) qui a interpellé l’ancien président Wade. Il lui a ainsi demandé «de ne pas se laisser manipuler par des gens qui vont lui dire «tu n’as pas intérêt à la libération de Khalifa Sall». De l’avis de “Dias père“, le Secrétaire national du Parti démocratique sénégalais (Pds) a tout intérêt à faire libérer Khalifa Sall.
Donc, pour Jean Paul Dias, le jour de l’ouverture des sessions, «il (Wade) peut, sur le siège, exiger la présence de Khalifa Sall». Mieux, selon lui, «si Khalifa Sall n’est pas libéré, il peut suspendre la séance jusqu’à ce qu’il le soit». Invitant ainsi Me Wade «à prendre ses responsabilités», il informe que «le pouvoir est en train de trainer le pied pour que Me Wade boude et rentre en France». Il a ainsi conseillé au “Pape du Sopi“ de rester au Sénégal, même si la première session devait être convoquée au mois de décembre.
Les camarades du maire de Dakar, en prison depuis mars dernier, fustigent ainsi la «violation de la loi organique L. 51» et le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Barthélémy Dias, qui a convoqué sa propre jurisprudence, ainsi que celle d’Oumar Sarr, Ousmane Ngom, ou encore Abdoulaye Baldé, a exigé «que la loi organique et le règlement de l’Assemblée nationale soient appliqués et non interprétés».
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Pour lui, toutes ces personnes ont été poursuivies pour des faits antérieurs à leur élection à l’Assemblée nationale et que leur humilité parlementaire a été levée avant de les entendre. «Ce qui doit être fait pour le cas de Khalifa Sall» en déduit-il, dans la mesure où le maire de Dakar est député à partir du moment où le Conseil constitutionnel a donné le résultat des élections, justifie-t-il.
Au delà de l’interpellation du doyen d’âge de la 13ème législature, Me Wade, les membres de Mts interpellent le tout nouveau président de l’Association des magistrats du Sénégal (Ams), Souleymane Télico, afin qu’il prenne ses responsabilités pour aller voir le juge d’instruction et lui demander de dire le droit. Mieux, Barthélémy Dias et compagnie réclament l’intervention des régulateurs sociaux, notamment les chefs religieux avant qu’il ne soit trop tard. Dans la même foulée, les camarades de Khalifa Sall envisagent d’aller à la rencontre des représentations diplomatiques présentes au Sénégal.
En effet, pour le maire de Mermoz Sacré Cœur, Barthélémy Dias, «Khalifa Sall n’est pas empêché, il n’est pas absent. Il est pris en otage». Donc, il croit fermement que l’ancien président Abdoulaye Wade, qui sera le président de séance le jour de l’installation de l’Assemblée, «a le devoir et la responsabilité de constater la prise d’otage du député maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall et de refuser l’installation de l’Assemblée nationale».
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Donc, pour Jean Paul Dias, le jour de l’ouverture des sessions, «il (Wade) peut, sur le siège, exiger la présence de Khalifa Sall». Mieux, selon lui, «si Khalifa Sall n’est pas libéré, il peut suspendre la séance jusqu’à ce qu’il le soit». Invitant ainsi Me Wade «à prendre ses responsabilités», il informe que «le pouvoir est en train de trainer le pied pour que Me Wade boude et rentre en France». Il a ainsi conseillé au “Pape du Sopi“ de rester au Sénégal, même si la première session devait être convoquée au mois de décembre.
Les camarades du maire de Dakar, en prison depuis mars dernier, fustigent ainsi la «violation de la loi organique L. 51» et le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Barthélémy Dias, qui a convoqué sa propre jurisprudence, ainsi que celle d’Oumar Sarr, Ousmane Ngom, ou encore Abdoulaye Baldé, a exigé «que la loi organique et le règlement de l’Assemblée nationale soient appliqués et non interprétés».
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Au delà de l’interpellation du doyen d’âge de la 13ème législature, Me Wade, les membres de Mts interpellent le tout nouveau président de l’Association des magistrats du Sénégal (Ams), Souleymane Télico, afin qu’il prenne ses responsabilités pour aller voir le juge d’instruction et lui demander de dire le droit. Mieux, Barthélémy Dias et compagnie réclament l’intervention des régulateurs sociaux, notamment les chefs religieux avant qu’il ne soit trop tard. Dans la même foulée, les camarades de Khalifa Sall envisagent d’aller à la rencontre des représentations diplomatiques présentes au Sénégal.