Cette fois, ce n'est pas pour dénoncer le processus électoral. Mais pour exiger la libération du maire de Dakar, Khalifa Sall, détenu depuis des mois pour une histoire de «détournements de fonds».
Le timing de cette action n'est pas fortuit. Car c'est ce mercredi 3 janvier que s'ouvre à Dakar le procès de Khalifa Sall et de ses quo-détenus. L'action intervient également trois jours après l'exclusion, du Parti socialiste, de ce dernier et de soixante-autres responsables du parti.
Selon nos informations, les manifestants sont arrivés sur les lieux à 10 h, en ordre dispersé pour ne pas attirer l'attention. Leur action a duré «environ une heure». Il y avait notamment des proches de Khalifa Sall et des responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds). Ils sont restés cantonnés dans le hall d'entrée où leur bruit a gêné le service sans pour autant l'interrompre.
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