Il n’y a pas eu de conseil des ministres hier, mercredi 24 août. Un fait rarissime pour ne pas être relevé ; surtout que le président de la République est au Palais présidentiel. Il est sain et sauf et jouit de toutes ses facultés physiques et mentales. Sauf qu’en lieu et place de cette rencontre hebdomadaire où les ministres rendent compte au Chef de l’Etat de leurs activités relatives à l’exécution de la politique de la Nation qu’il définit lui-même, il a préféré gérer ses audiences. Dans un excellent papier paru avant-hier, à la UNE de nos confrères du journal EnQuête, annonçant que notre « pays est en stand by». Effectivement, il est à l’arrêt.
Ce, depuis novembre–décembre 2021, date de l’annonce de la restauration du bicéphalisme au sommet de l’Etat avec le retour du poste du Premier ministre. Un slogan anglo-saxon « Fast Track » avait été brandi contre toute attente pour légitimer la suppression du fusible juste après la réélection du Président de la République, Macky Sall à la tête de la magistrature suprême le 25 février 2019 avec 58,26 %.
Le 14 mai 2019, il avait promulgué la loi constitutionnelle portant suppression du poste de Premier ministre, renvoyé certains caciques du régime supposés à tort ou à raison d’avoir des ambitions présidentielles. Ce qui lui permet désormais de piloter, seul, l’action du gouvernement. « Quand on aspire à l’émergence et qu’on est tenu par l’impératif du résultat, l’urgence des tâches à accomplir requiert de la diligence dans le travail. Ce qui doit être fait aujourd’hui ne peut être remis à demain. Voilà le cap que j’entends fixer aux équipes qui m’accompagneront dans ce nouvel élan de réformes transformatives », justifiait alors Macky Sall, qui venait ainsi d’administrer un coup de Jarnac à toute la classe politique sénégalaise mais aussi aux analystes politiques. Mais 31 mois après, à la surprise générale, le Chef de l’Etat, brandit sa nouvelle charge, celle du futur président en exercice de l’Union africaine, pour annoncer le retour d’un Premier ministre.
La décision tombe, comme un couperet, en conseil des ministres le 24 novembre 2021, qui a adopté le projet de loi portant révision de la Constitution. Le texte passe ensuite comme lettre à la poste à l’Assemblée nationale le 10 décembre 2022, avec 92 députés en faveur de la loi portant restauration du poste de Premier ministre, deux contres et huit abstentions. Les « aboyeurs » sont envoyés sur les plateaux de télévisions et autres radios pour justifier la décision. Argument plus que fallacieux brandi : la charge est trop lourde pour que le Président Sall puisse s’occuper et du Sénégal et de l’Afrique. Diantre ! Sauf que l’urgence va se transformer en une véritable arlésienne. La fumée blanche attendue n’est toujours pas sortie du Palais.
Empêtré dans ses calculs de dauphinat et/ou de 3ème mandat, le Président Sall renvoie l’échéance jusqu’après les élections locales du 23 janvier 2022. Mais, la perte des grandes villes comme Dakar, Thiès, Mbacké, Ziguinchor entre autres, fait encore hésiter le Chef de l’Etat, qui avait pourtant demandé à ses ministres de faire leurs dossiers. Ensuite, ils seront appelés à exécuter les affaires courantes. Ce qui durera 8 longs mois. Record absolu ! Arrivent ensuite les élections législatives du 31 juillet 2022.
L’inter-coalition Yewwi Askan Wi et Wallu corse l’addition, installe une quasi-cohabitation à l’hémicycle et une panique généralisée au sein de la majorité. Ce qui explique d’ailleurs les réactions épidermiques contre chaque sortie de Ousmane Sonko qu’ils ont créé de toutes pièces en faisant de lui, le principal leader incontesté et incontestable de l’opposition. Sinon comment comprendre ses mises en demeure contre des ministres et autres directeurs de sociétés nationales qui ne mouilleraient pas le maillot ? Face à l’expression de la volonté du peuple qui a envoyé au Chef de l’Etat un premier avertissement lors des Locales du 23 janvier 2022, puis un deuxième lors des Législatives du 31 juillet, il a annoncé face à « ses» députés lors d’une réunion marathonienne «chercher des combattants».
Nous osons espérer que c’est pour sortir le Sénégal des ténèbres avec la cherté du coût de la vie suite à des flambées des prix tous azimuts dans un contexte international où chaque Etat se bat pour que ses industries ne mettent pas la clé sous le paillasson.
Ce, depuis novembre–décembre 2021, date de l’annonce de la restauration du bicéphalisme au sommet de l’Etat avec le retour du poste du Premier ministre. Un slogan anglo-saxon « Fast Track » avait été brandi contre toute attente pour légitimer la suppression du fusible juste après la réélection du Président de la République, Macky Sall à la tête de la magistrature suprême le 25 février 2019 avec 58,26 %.
Le 14 mai 2019, il avait promulgué la loi constitutionnelle portant suppression du poste de Premier ministre, renvoyé certains caciques du régime supposés à tort ou à raison d’avoir des ambitions présidentielles. Ce qui lui permet désormais de piloter, seul, l’action du gouvernement. « Quand on aspire à l’émergence et qu’on est tenu par l’impératif du résultat, l’urgence des tâches à accomplir requiert de la diligence dans le travail. Ce qui doit être fait aujourd’hui ne peut être remis à demain. Voilà le cap que j’entends fixer aux équipes qui m’accompagneront dans ce nouvel élan de réformes transformatives », justifiait alors Macky Sall, qui venait ainsi d’administrer un coup de Jarnac à toute la classe politique sénégalaise mais aussi aux analystes politiques. Mais 31 mois après, à la surprise générale, le Chef de l’Etat, brandit sa nouvelle charge, celle du futur président en exercice de l’Union africaine, pour annoncer le retour d’un Premier ministre.
La décision tombe, comme un couperet, en conseil des ministres le 24 novembre 2021, qui a adopté le projet de loi portant révision de la Constitution. Le texte passe ensuite comme lettre à la poste à l’Assemblée nationale le 10 décembre 2022, avec 92 députés en faveur de la loi portant restauration du poste de Premier ministre, deux contres et huit abstentions. Les « aboyeurs » sont envoyés sur les plateaux de télévisions et autres radios pour justifier la décision. Argument plus que fallacieux brandi : la charge est trop lourde pour que le Président Sall puisse s’occuper et du Sénégal et de l’Afrique. Diantre ! Sauf que l’urgence va se transformer en une véritable arlésienne. La fumée blanche attendue n’est toujours pas sortie du Palais.
Empêtré dans ses calculs de dauphinat et/ou de 3ème mandat, le Président Sall renvoie l’échéance jusqu’après les élections locales du 23 janvier 2022. Mais, la perte des grandes villes comme Dakar, Thiès, Mbacké, Ziguinchor entre autres, fait encore hésiter le Chef de l’Etat, qui avait pourtant demandé à ses ministres de faire leurs dossiers. Ensuite, ils seront appelés à exécuter les affaires courantes. Ce qui durera 8 longs mois. Record absolu ! Arrivent ensuite les élections législatives du 31 juillet 2022.
L’inter-coalition Yewwi Askan Wi et Wallu corse l’addition, installe une quasi-cohabitation à l’hémicycle et une panique généralisée au sein de la majorité. Ce qui explique d’ailleurs les réactions épidermiques contre chaque sortie de Ousmane Sonko qu’ils ont créé de toutes pièces en faisant de lui, le principal leader incontesté et incontestable de l’opposition. Sinon comment comprendre ses mises en demeure contre des ministres et autres directeurs de sociétés nationales qui ne mouilleraient pas le maillot ? Face à l’expression de la volonté du peuple qui a envoyé au Chef de l’Etat un premier avertissement lors des Locales du 23 janvier 2022, puis un deuxième lors des Législatives du 31 juillet, il a annoncé face à « ses» députés lors d’une réunion marathonienne «chercher des combattants».
Nous osons espérer que c’est pour sortir le Sénégal des ténèbres avec la cherté du coût de la vie suite à des flambées des prix tous azimuts dans un contexte international où chaque Etat se bat pour que ses industries ne mettent pas la clé sous le paillasson.