Mais quand l'accident s'est produit, les sapeurs-pompiers appelés au secours ont mis plus d'une heure de temps pour se présenter au port. Pire quand ils étaient sur les lieux, ils ont refusé de se mettre immédiatement à la recherche du lamaneur disparu dans les eaux arguant que leur hiérarchie leur a interdit de faire des plongées nocturnes.
Quant à la Marine nationale sollicitée, elle a simplement déclaré qu'elle ne dispose pas de moyens d'équipements adéquats pour intervenir. Ce qui veut dire qu'au petit matin, le courant marin avait déplacé le corps du pauvre matelot.
Renseignements pris auprès d'une source portuaire, le matelot disposait d'un vieux gilet qui n'était même pas fermé au moment de sa chute. En sus, il ne savait pas nager comme d'ailleurs beaucoup de ses collègues lamaneurs.
Depuis deux jours, les recherches des sapeurs-pompiers et du service de sécurité du PAD se font dans la plus stricte confidentialité mais le corps du lamaneur reste encore introuvable. Nous y reviendrons !