Mme Dabo, qui a déjà quitté le pays, avait un délai de 24 heures pour le faire.
Un communiqué du ministère soutient que la gestion sévère de Mme Dabo a empêché le service de fonctionner correctement.
« Sa présence constituait un blocage pour les efforts de développement du pays », indique le document.
La Tanzanie invite le PNUD à rappeler à son personnel que leur première priorité est de travailler en collaboration avec le gouvernement tanzanien pour qu'il réalise ses objectifs de développement.
Cette expulsion a été dénoncée par l'opposition tanzanienne.
Paskal Haonga, un député a estimé que ce n'est pas bien pour la réputation du pays.
Selon lui les raisons avancées pour justifier la décision ne sont pas assez convaincantes.
Pour d'autres observateurs, il s'agit d'une décision politique. Un journal tanzanien a écrit que l'expulsion de la Gambienne a un lien avec ce que le gouvernement considère comme une ingérence dans le processus électoral contestée de Zanzibar en 2016.
Le gouvernement n'aurait pas apprécié ses propos condamnant les irrégularités électorales commises par le parti au pouvoir à Zanzibar.
Elle est la plus haute personnalité expulsée par le gouvernement du président John Magufuli.