Thierno Bocoum : "Les Parcellois ne sont pas des moutons de Panurge à vendre"

POLITIQUE
Lundi 15 Octobre 2018

(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Thierno Bocoum, Président du mouvement Agir, ne digère pas les propos du président Macky Sall qualifiant Moussa Sy, le maire des Parcelles Assainies, "de plus gros poisson de Dakar".

L’ancien député  a jugé que Macky Sall devrait plutôt parler de la pêche aux criminels de la morale et de l’éthique. 

  
‘’C’est la pêche aux criminels de la morale et de l’éthique, aux criminels de la parole donnée. Ceux qui sont capables de vous réveiller en pleine nuit pour vous dire que tout est mauvais venant du gouvernement et qui se réveillent au petit matin pour clamer le contraire autour d’un petit déjeuner copieux. Quelle petitesse !’’, a-t-il soutenu dans un communiqué. 
  
Selon lui, ce qui est valable pour Moussa Sy n'est pas valable les Parcellois.

‘’Il est vrai qu’il n’est plus permis de jurer de rien pour personne mais de là à croire qu’un triste ravalement de vomissure serait imité par toute une population relève de l’utopie. Oui ! Macky peut dormir tranquille puisque les rêves le tranquillisent. Les Parcellois ne sont pas à vendre et ne sont pas des moutons de Panurge encore moins des poissons à pêcher’’, a ajouté Thierno Bocoum. 

  
A ses yeux, Macky a usé de l'argot de la police.
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"Il est établi que l’expression ‘’gros poisson’’ puise son origine de  l’argot policier. Elle s’explique par le fond de l’activité policière qui est une sorte de pêche aux criminels. En utilisant une telle expression pour qualifier la prouesse de pêche (en eau trouble) qui a abouti à la transhumance du premier magistrat des Parcelles Assainies, le Président Macky Sall a bien campé le débat. La réalité doit nous ouvrir les yeux. Nous sommes en face d’une volonté manifeste et hardie de la part d’un régime aux abois d’enterrer les valeurs, de tuer l’engagement politique au service exclusif du peuple, d’imposer un diktat de l’argent et des privilèges indus’’, prévient-il.