“Vous avez tous vécu une crise dernièrement. L'auteur n'est personne d'autre qu'une seule personne, de concert avec des députés de l'Assemblée nationale qui ne défendent que l'intérêt du président de la République. Si on a traversé cette crise, c'est parce que le peuple est resté debout pour défendre la démocratie. Le Conseil constitutionnel a tranché, en respectant la loi. Après, le président de la République a hésité, avant de s'aligner. Actuellement, on doit définitivement régler cette question et cela se trouve dans mon programme. Je prends l'engagement d'être un président qui ne sera pas l'alpha et l'oméga. Une Assemblée qui sera au service du peuple. Une justice indépendante. On a constaté une corruption poussée à certains niveaux. À cause de cette corruption, il y a un problème au niveau de l'agriculture, le chômage accru, l'émigration clandestine. Le Sénégal doit dépasser le moment où il n'atteint pas son autosuffisance alimentaire. Au contraire, il devrait alimenter la sous-région. On doit être un pays qui soigne toute sa population, car c'est ici que nous formons les meilleurs médecins de l'Afrique. Il nous manque juste des infrastructures et nous allons les rendre disponibles. Avec moi, le Sénégal sera le premier pays de l'Afrique de l'Ouest en termes de soins médicaux. Le Sénégal doit être le premier pays de l'Afrique de l'Ouest en termes de démocratie. Si je vous promets tout cela, vous devriez me croire, car toute ma vie, je l'ai mise à la disposition de mon pays. Quand j'étais DG de l'ARTP, j'ai diminué mon salaire de 20 à 5 millions... À cause de la corruption, j'ai démissionné .Si je vous dis que je défendrais la démocratie sénégalaise, vous devriez me croire.”